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Mitt Romney ne croit pas à la paix israélo-palestinienne

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Selon Mitt Romney, 47 % des électeurs américains « pensent être les victimes »

Le candidat à l’élection présidentielle américaine Mitt Romney ne croit pas à la paix entre Palestiniens et Israéliens. Du moins, c’est ce qu’il ressort d’une vidéo, publiée par le site américain Mother Jone, dans laquelle on voit le candidat républicain discourir devant ses donateurs sur l’impossibilité d’une paix entre Israéliens et Palestiniens. C’est à l’occasion de ce même événement que Mitt Romney a déclaré que 47 % des électeurs américains « pensent être les victimes » et voteraient pour le président Barack Obama « quoi qu’il arrive ».

« Deux États démocratiques distincts », une solution impossible ?

Interrogé sur la question du « problème palestinien », Mitt Romney explique les multiples obstacles qu’il voit à une solution comprenant la création de deux États distincts et s’insurge contre les Palestiniens dont il dit « qu’ils ne veulent pas la paix », mais uniquement la « destruction et l’élimination d’Israël ». Il caricature la position américaine en disant que la diplomatie américaine, dans le cas du conflit israélo-palestinien, revient à attendre que le problème se résolve de lui même. Comme l’a fait remarqué, à juste titre, Mother Jone, c’est une ligne bien plus pessimiste que celle que tient habituellement Mitt Romney en publique et très différente de celle du parti républicain, partisan d’une solution à « deux États démocratiques distincts ». Inattendue, sa remarque a été entendue jusqu’en Israël, où elle a fait les gros titres des principaux médias.

« Le truc, c’est qu’il n’a rien dit qui n’ait jamais été dit avant »

Toutefois, Alon Pinkas, ancien consul général israélien à New York, a fait remarqué que « ce qu’il a dit à propos d’Israël est absolument insignifiant. Les remarques importantes qu’il a faites sont celles sur les 47 % d’assistés […] Sur Israël, le truc, c’est qu’il n’a rien dit qui n’ait jamais été dit avant ». Pinkas s’interroge : « Pourquoi avoir dit quelque chose de pareil s’il n’y avait même qu’une possibilité, qui semblait alors plausible, maintenant moins, qu’il puisse devenir le président des États-Unis et que cela pourrait être retenu contre lui une fois élu ? […] Ce que je voudrais que quelqu’un lui demande c’est “ok, si avoir deux États démocratiques distincts n’est pas une solution, alors quoi ? » ».

  

Global Post/ Stéphan Harraudeau pour JOL Press

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