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Québec: retour au pouvoir des indépendantistes

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Depuis plusieurs jours, les indépendantistes remontaient dans les sondages. Mardi 4 septembre, à l’occasion des élections provinciales, les souverainistes du Parti Québécois, après neuf ans passés dans l’opposition, sont de retour au gouvernement.

Après neuf ans dans l’opposition, les souverainistes reviennent sur la scène politique

Pauline Marois, tête de file du mouvement, devient ainsi la première femme Premier ministre du Québec, en remplaçant le très décrié Jean Charest, à l’origine de ces élections anticipées.

Pourtant, la victoire du PQ n’est pas parfaite, et Pauline Marois n’a pas réussi à réunir assez de voix pour avoir la liberté de former un gouvernement majoritaire. Ainsi, elle devra travailler avec les libéraux de l’ancien Premier ministre, dont le parti est arrivé en 2ème position avec 31% des voix, avec la Coalition Avenir Québec (CAQ) de François Legault, qui arrive troisième avec 37% des voix et enfin avec le Québec solidaire (gauche) et ses 6%.

La fin d’un Québec bipolaire

Pour la première fois depuis de nombreuses années, la scène politique québécoise ne semble plus être exclusivement partagée entre les deux principaux partis. La CAQ, dont le chef, François Legault, est un ancien du Parti Québécois, s’est montré très convaincant durant cette campagne et a témoigné d’une forme de troisième alternative que les Québécois attendaient.

Les voix de la CAQ ont directement affecté le score du Parti Libéral de Jean Charest. Québec Solidaire, malgré son faible score a tout de même affecté également le résultat du scrutin en divisant les voix de l’électorat de Pauline Marois.

Vers l’indépendance du Québec ?

Désormais, Pauline Marois s’attaquera à de nombreux dossiers gouvernementaux. Elle a promis durant sa campagne de mettre un terme au projet de loi du gouvernement de Jean Charest visant à augmenter de 75% les frais de scolarité des étudiants.

Pauline Marois a également affirmé qu’elle organiserait un référendum sur l’indépendance du Québec si elle avait l’assurance de le remporter.

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