Site icon La Revue Internationale

Ségolène Royal à l’Élysée, en présidente… de région

[image:1,l]

Retrouvailles à l’Élysée pour les anciens conjoints après une campagne présidentielle mouvementée. Invitée à déjeuner à l’Élysée en présence des autres présidents de région, Ségolène Royal a fait une rentrée politique remarquée : « C’est très important, ça me fait plaisir car c’est la reconnaissance d’un travail des régions, pas toujours visible mais en même temps indispensable, crucial », a déclaré l’ancienne candidate malheureuse aux législatives en Charente-Maritime.

Une rentrée politique attendue

Aux journalistes qui lui ont demandé si c’était l’occasion pour elle de faire sa rentrée politique, elle a répondu : « On peut dire ça, même si je n’ai quitté ni la scène nationale ni mes responsabilités politiques à la tête de la région, parce que c’est là qu’on se bat. »

« Arrêter ? C’est impensable »

L’absence de Ségolène Royal aux universités d’été du PS, à la Rochelle, avait en effet été très remarquée. Préférant assister au 24e congrès de l’Internationale socialiste au Cap, en Afrique du Sud, elle avait déclarée au Figaro : « La Rochelle, c’est une injustice. Un crash. Un accident de parcours. Je ne mérite pas ça. Subir une humiliation comme cela, sous plusieurs angles, c’est violent. »

En cause, le tweet de la compagne de François Hollande, Valérie Trierweiler, qui avait soutenu ouvertement Olivier Falorni, le candidat socialiste dissident, adversaire de Ségolène Royal. Humiliée, oui, mais pas abattue : « Arrêter ? C’est impensable. J’ai trente ans de vie politique. C’est ma passion », avait-elle conclut.

Voir la vidéo

Quitter la version mobile