[image:1,l]
Un homme à la dérive particulièrement chanceux
Un homme nord-coréen complètement ivre est allé jusqu’en Corée du Sud, en flottant sur un bout de bois. L’homme s’est ensuite vu offrir la nationalité sud-coréenne. L’agence de presse sud-coréenne Yonhap a rapporté que l’homme, qui a environ une vingtaine d’années, a été retrouvé dimanche alors qu’il se cachait dans une maison sur l’île de Ganghwa, à une heure de Séoul.
L’homme a ensuite été placé en garde à vue, où on lui a demandé de rester en sous-vêtement. Il semblait dans un état de grande ébriété.
« Il a déclaré qu’il avait traversé le Sud en s’agrippant à une planche de bois avant d’arriver sur les côte de l’île de Gyodong. L’objet flottant est une sorte de planche de bois, qui a dérivé à cause d’inondations dans le Nord », précise l’agence Yonhap.
Fuir le Nord à tout prix
La Corée du Sud n’a pas l’habitude de renvoyer les Nord-Coréens contre leur gré, mais ils sont libres de repartir s’ils le veulent. On imagine cependant que cet amateur d’alcool et de sensations fortes acceptera l’offre de séjour.
La Corée du Sud condamne l’attitude de la Chine, qui renvoi les Nord-coréens ayant immigré chez eux directement dans leur pays d’origine. La voie nautique allant du Nord vers le Sud est d’ailleurs assez populaire. En novembre 2011, 21 Nord-coréens en quête de liberté ont été repêchés alors qu’ils flottaient dans la Mer Jaune.
Un rapprochement difficile
Le dimanche 9 septembre dernier, un groupe d’activistes – comprenant des transfuges nord-coréens- ont envoyé une dizaine de bouées contenant des articles et des brochures critiquant la famille nord-coréenne dirigeante. Un envoi qui s’est effectué dans la zone démilitarisée que les deux pays partagent, et qui commémore le 64ème anniversaire de la République populaire démocratique de Corée, rapporte le journal Straits Times. Un rapprochement que le régime de Kim Jong Un est loin d’approuver.
[image:2,l]
La Corée du Nord s’enfonce dans l’autarcie
À la fin du mois d’aout 2012, la Corée du Nord a envoyé une note au Conseil de sécurité de l’ONU, accusant la « politique hostile » des États-Unis concernant la résolution de la question nucléaire. Une lettre qui ne rassure pas sur les relations glaciales qu’entretient cette nation ermite avec le reste du monde.
Le quotidien Chosun IIbo a pourtant indiqué que la Corée du Nord allait accepter l’aide d’urgence venant du Sud. Une première après le gel (des aides) causé par le bombardement de l’île sud-coréenne de Yonpyong en 2010.
Global Post / Adaptation Henri Lahera pour JOL Press