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Une campagne d’affichage islamophobe à New York

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« Dans toute guerre entre l’homme civilisé et le sauvage, soutenez l’homme civilisé. Soutenez Israël, combattez le jihad ».

Campagne d’affichage polémique à New York

C’est ce slogan que peuvent observer les usagers du métro new-yorkais depuis lundi 24 septembre. À l’initiative de la très controversée Pamela Geller, présidente d’une association anti-islam, les affiches polémiques qui ont été autorisées par la justice américaine seront placardées pendant un mois dans une dizaine de stations du métro de la ville.

Malgré les efforts de la direction du métro de New York pour faire interdire des affiches qu’elle juge « insultantes », la Justice a dû se conformer au premier amendement de la Constitution américaine qui affirme la liberté d’expression et de culte aux États-Unis.

« Ce n’est pas de l’islamophobie, c’est de l’islamoréalisme »

Ce n’est pas la première fois que l’association de Pamela Geller se fait remarquer. Il y a quelques semaines, de précédentes affiches s’étaient retrouvées dans les couloirs du métro new-yorkais. Ces dernières interpellaient les usagers avec le slogan : « 19 600 attentats depuis le 11 septembre 2001. Ce n’est pas de l’islamophobie, c’est de l’islamoréalisme ».

Pamela Geller est la présidente de l’American Freedom Defense Initiative (Initiative américaine pour la défense de la liberté), elle est considérée par le Southern Poverty Law Center (centre de surveillance des groupes extrémistes) comme « la figure de proue la plus visible et la plus flamboyante du mouvement anti-musulman ».

Washington DC refuse l’affichage du slogan de Pamela Geller

[image:2,s]En plein climat de violentes tensions entre les États-Unis et le Moyen-Orient à la suite de la parution sur Internet de la bande-annonce du film L’Innocence des musulmans, jugé offensant par les musulmans et dont les meurtrières conséquences ont déjà fait plus de 30 morts dans les pays touchés par la révolte, Pamela Geller ne semble pas inquiète des réactions que pourront susciter ces affiches.

Au contraire, elle déclare ainsi à l’AFP : « Je ne compte pas sacrifier ma liberté juste pour ne pas offenser des sauvages ».

Contrairement à la ville de New York, la société qui gère le métro de Washington DC a interdit l’affichage des affiches de l’association de Pamela Geller. Cette dernière a annoncé qu’elle porterait plainte contre l’autorité, qui a justifié son refus par le contexte actuel des relations entre les États-Unis et le Moyen-Orient.

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