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Le British Science Festival, tenu ce mois-ci du 4 au 9 septembre 2012 à Aberdeen, en Ecosse, a accueilli le professeur Graham Deveraux, spécialisé dans la recherche sur l’asthme.
Asthme et alimentation
À l’aide de son équipe de l’université d’Aberdeen, il a réalisé plusieurs études sur le sujet, dont celle consistant à réunir 2 000 femmes pour chercher à comprendre si leur alimentation pendant la grossesse avait un quelconque lien avec la maladie que contractaient certains enfants : l’asthme.
Les résultats de cette expérience ont révélé que seuls la vitamine E et le zinc maternels semblaient affecter la santé respiratoire des enfants. Moins ces nutriments étaient présents chez la mère, plus sa progéniture courait le risque de devenir asthmatique.<!–jolstore–>
Des compléments alimentaires ?
Mais intégrer des compléments alimentaires dans le régime des femmes enceintes ne semblait pas être la solution. Des études réalisées dans ce sens se sont révélées insatisfaisantes.
D’ailleurs, lors de la précédente étude, les femmes présentant un fort taux de vitamine E et dont les enfants étaient en bonne santé n’avaient pas consommé de compléments alimentaires.
Manger mieux
« La plupart des gens s’enrichissent en vitamine E via la nourriture qu’ils consomment », remarque ainsi Graham Deveraux. « Je me suis dit que les autres nutriments présents avec la vitamine E dans les aliments devaient aussi avoir un rôle à jouer. Il y a peut-être une interaction entre la vitamine E et d’autres nutriments. »
Pour cela, plutôt qu’une pilule à avaler, le professeur s’est tourné vers un aliment courant et bénéfique pour la santé : la soupe.
Une « super soupe »
En association avec un fabricant alimentaire, son équipe a mis au point une « super soupe » riche en vitamine E seulement grâce à ses ingrédients.
Comment ? En remplaçant par exemple les tomates naturellement présentes dans la soupe par des tomates séchées, riches en vitamine E.
L’essai clinique
Dès leur 12ème semaine de grossesse, les 50 femmes participant à l’essai clinique prendront trois fois par semaine cette « super soupe » – ou sa version normale pour le groupe témoin. La première semaine des nourrissons issus de ces maternités sera observée, et leurs fonctions respiratoires contrôlées.
Si ce test ce révèle positif, une étude de plus grande envergure sera lancée.
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