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La journée s’était ouverte sur une nouvelle rumeur qui relançait la polémique sur le mélange des genres dont serait fautive la compagne du président de la République, Valérie Trierweiler : selon Europe 1, la « première journaliste de France » était en discussion avec Canal + pour éventuellement assurer la présentation d’une émission culturelle bimestrielle sur D8 – Direct 8 dans sa nouvelle version Canal, la chaîne sur laquelle Valérie Trierweiler présentait une émission politique jusqu’à la victoire de François Hollande dans les primaires socialistes.
Une rencontre avec Canal +
Canal + a confirmé, et une rencontre devrait avoir lieu début octobre. On ignore si la « première dame de France » accueillera pour cela ses possibles futurs employeurs à l’Élysée ou si elle se rendra à leur siège, non loin de l’appartement privé du couple présidentiel dans le XVème arrondissement.
Mais, c’est sur une toute autre note que Valérie Trierweiler a poursuivi sa journée, envoyant un message plus conforme à ce que l’on pourrait attendre d’une femme de Président.
Dans les pas de Danielle Mitterrand
La compagne du deuxième président socialiste de la Vème République a endossé, pour la première fois, son rôle d’ambassadrice de la Fondation Danielle Mitterrand, créée précisément par l’épouse du premier Président socialiste de la Vème République après l’arrivée de celui-ci à l’Élysée en mai 1981.
Valérie Trierweiler, arrivant à une vente aux enchères organisée par Pierre Bergé au Palais d’Iéna à Paris au profit de la Fondation, a déclaré vouloir « porter les valeurs » défendues par l’ex-première dame. Dans un élan de modestie, elle a ajouté toutefois qu’en acceptant « d’être ambassadrice » de la Fondation, elle n’entendait pas « se substituer à la mémoire » de Danielle Mitterrand.
« Il ne s’agit pas de se substituer à la mémoire de Danielle Mitterrand. Il ne s’agit pas de me mesurer à Danielle Mitterrand ni même de me comparer, il s’agit seulement de porter ses valeurs, les valeurs qu’elle défendait », a déclaré la compagne du chef de l’État en ouvrant la vente organisée par la Fondation Pierre Bergé au Conseil économique, social et environnemental.
Incarner des valeurs, les porter en France et dans le monde
« Il s’agit de continuer à incarner ces valeurs, de les porter en France et dans le monde », a-t-elle poursuivi. Danielle Mitterrand « luttait contre les inégalités (…) Nous combattrons toujours les injustices », a déclaré Valérie Trierweiler au côté de Gilbert Mitterrand, un des fils de l’ancien président, qui a pris le relais de sa mère à la tête de la Fondation.
« Nous mènerons à bien certains projets, comme celui de l’accès à l’eau qui est un droit fondamental », a précisé la compagne du président de la République, soulignant que c’était « le combat de la fin de (la) vie » de Danielle Mitterrand. Elle a cité notamment un projet « qui concerne la France, les enfants et l’eau », sans plus de précisions.