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Après MegaUpload, Mega, la plateforme «inattaquable»

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« Un écosystème riche de milliers de contributeurs »

Kim Dotcom nous avait prévenus. Son absence serait de courte durée. Le fondateur du site de partage Megaupload vient d’annoncer la création d’un « écosystème riche de milliers de contributeurs »,  une nouvelle plateforme « inattaquable », baptisée Mega. « MegaUpload est mort. Longue vie à Mega », s’est-t-il exclamé dans une interview au magazine américain Wired.

Une clé de déchiffrage rend le site juridiquement irreponsable 

Ce nouveau service devrait permettre aux internautes de crypter leurs fichiers afin de ne pas être en infraction. Une clé de déchiffrage sera fournie à chaque utilisateur, lui donnant le contrôle de la diffusion de son fichier. Contrairement à MegaUpload – fermé en janvier 2012 pour violation de droit d’auteurs – grâce ce système, les autorités peineront à prouver la responsabilité juridique du site, ne pouvant en effet connaître le contenu des fichiers que Mega hébergera.

« Quelque soit le fichier partagé sur le site, il sera inaccessible sans la clé »

« Si les serveurs sont perdus, si un gouvernement s’invite dans un centre de données et les viole, si quelqu’un hacke le serveur ou le vole, il ne tombera sur rien », explique Kim Dotcom. « Quelque soit le fichier partagé sur le site, il sera inaccessible sans la clé », ajoute-t-il.

Cette clé de déchiffrage permettra à Mega de ne « pas être gelé comme son prédécesseur », explique l’avocate Julie Jacob sur Europe 1. À la manière de Youtube et Dailymotion, Mega « se positionne comme hébergeur et non comme éditeur, et ne sera pas responsable des contenus ».

Les administrateurs eux-mêmes n’auront pas accès aux clés, les rendant ainsi juridiquement irresponsables. Seul moyen de mettre fin à Mega : rendre le chiffrage illégal. « Or, selon la charte des droits de l’homme des Nations unies, la vie privée est un droit élémentaire. Vous avez le droit de protéger vos informations et votre communication privées contre l’espionnage », souligne Kim Dotcom, qui semble avoir tout prévu. 

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