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Blues des patrons, les solutions pour une sortie de crise

10.10.2012 par La Rédaction
Blues des patrons, les solutions pour une sortie de crise

C’est dans un climat de crise économique aiguë que le gouvernement prévoit de taxer jusqu’à 63% la plus-value lors de la vente d’une entreprise pour aligner cette taxation sur le barème de l’impôt sur le revenu. Idéologie ou politique économique de sortie de crise ? Les patrons s’interrogent. Sont-ils devenus les nouvelles bêtes noires ? Entreprendre doit-il être pénalisé ? Le gouvernement n’est-il pas en train de tuer l’économie en taxant trop abusivement les acteurs principaux de cette économie ?

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« Nous sommes la conséquence de la politique anti-économique du gouvernement qui a décidé de prendre les milliers d’entrepreneurs de ce pays pour des pigeons et d’anéantir l’esprit d’entreprendre, faisant dès lors courir un risque majeur pour la France », a lancé sur Facebook, le mouvement de défense des entrepreneurs français. Organisations patronales et membres du gouvernement tentent donc de trouver une solution qui ne pénaliserait pas trop violemment les entrepreneurs et qui irait dans le sens d’une sortie de crise.

Si le mouvement ne cesse de croître, il intéressant de s’interroger sur la définition du patron, son rôle, et essayer de comprendre pour quelles raisons le patronat, en France, est l’objet d’une sorte d’acharnement. Le Think Tank de Tendances Institut, Générations d’idées, lançait à ce sujet un débat, mardi 9 octobre, pour inviter à la réflexion…

Un peu d’histoire…

Pour Nicolas Barré, rédacteur en chef des Échos, l’image des patrons est détériorée depuis bien longtemps. Le gouvernement du Cartel des gauches, en 1924, mais aussi Léon Blum parlait déjà du « mur de l’argent » pour opposer les milieux bancaires et financiers à toute réforme économique et sociale en France.

Et pendant la dernière campagne présidentielle, on entendait Philippe Poutou expliquer comment séquestrer son patron. « Ce qui est surprenant, ce n’est pas qu’il le dise, c’est que personne autour n’a réagi », commente Nicolas Barré. Aujourd’hui, l’ennemi, c’est le patron, et tout le monde semble s’en contenter. Et les politiques semblent donner raison à cet opinion : « La classe politique ne comprend pas ce qui se passe dans l’économie », explique le rédacteur en chef des Échos. Le patron est assimilé à la droite et aux voyous.

Quelles sont les qualités indispensables d’un bon patron ?

Pour Jacques Bentz, président de Steria et membre du comité directeur de l’Insitut Montaigne, le patron a un rôle majeur pour l’économie.

Seulement il doit avoir un certain nombre de qualités. « Le patron doit dégager une vision claire, des objectifs pour son entreprise, et ensuite mettre en œuvre ces objectifs », explique Jacques Bentz. « Il doit bien assurer en permanence la cohérence, pour chacun, entre ses responsabilités et ses pouvoirs mais aussi respecter la hiérarchie de responsables ».

Selon lui, un vrai patron prend soin de ses salariés pour le bien de son entreprise. Ses aptitudes morales et humaines sont bien plus importantes que ses qualités techniques.

Les entrepreneurs et les patrons, quelle différence ?

Le problème se pose de manière assez différente avec les start-up. Sébastien Arnoult est le co-fondateur et directeur de Moxity (site internet qui permet d’organiser et de rechercher des événements culturels). Il ne s’est jamais défini comme un patron mais comme un entrepreneur : « Un bon web entrepreneur ferait un mauvais patron », explique-t-il. Car le métier d’entrepreneur s’apprend sur le terrain. Il ne doit pas être mis dans le même sac que les grands patrons.

Car les vraies bêtes noires de la société actuelle ne seraient-elles pas justement ces grands patrons ? Auquel cas, faut-il faire une distinction entre patron et entrepreneur ?

Pour Charles-Henri Filippi, président de Citigroup France, le vrai problème ne vient pas des grands patrons mais des financiers qui n’ont aucun résultat dans l’économie réelle. Le tort du gouvernement actuel serait donc d’assimiler grands patrons et financiers. « Les grands patrons ne sont-ils pas des entrepreneurs ? », interroge Charles-Henri Filippi. « L’économie ne peut pas vivre sans les PME, certes, mais les PME ne peuvent pas non plus vivre sans les grands groupes ».

La financiarisation a abîmé l’image des grands patrons

« Le profit doit être attaché à une création de valeur, c’est le principe même du capitalisme », explique toujours Charles-Henri Filippi. « La finance a détruit tout cela car elle permet de gagner de l’argent sans créer de la valeur ». Et c’est peut-être là que se trouve la solution du problème. Pourquoi la France ne récompenserait-elle pas que ceux qui créent de la valeur ?

Or les PME sont les premiers à créer cette valeur, mais aussi les premiers à être taxés – d’où le sentiment d’injustice et de colère. « Taper sur tous ceux qui gagnent de l’argent, c’est une grosse erreur », conclut-il. Peut-être faudrait-il juste mettre le système financier sous contrôle…

Donner aux jeunes le goût d’entreprendre

André Marcon, président de CCI FRANCE (établissement national fédérateur et animateur des Chambres de Commerce et d’Industrie) et patron de plusieurs petites entreprises, s’inquiète de voir les entrepreneurs être la cible du gouvernement. « Serait-ce cette éternelle passion égalitariste française qui pousse nos gouvernants à de telles politiques ? » interroge-t-il. « Un patron, c’est avant tout celui qui a une envie particulière, qui veut comprendre comment ça se passe sur le terrain et prendre des risques ».

Selon lui, les PME fixent le lien social et créent de la richesse, elles ont donc besoin qu’on les aide plutôt qu’on les surtaxe. Il faut surtout et avant tout donner aux jeunes le goût d’entreprendre. Car ce qu’il ne faut pas oublier, c’est qu’un patron, c’est avant tout un employeur. 

La Rédaction


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