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Les Grecs sont appelés à descendre dans la rue, jeudi 18 octobre, à l’appel des syndicats, afin de protester contre le nouveau train de mesures d’austérité engagé par le gouvernement.
Antonis Samaras promet le retour spectaculaire de la Grèce
C’est une deuxième journée de grève nationale pour les Grecs qui souffrent de grandes difficultés financières et d’un chômage qui explose.
Mercredi 17 octobre, de nombreuses professions libérales étaient également appelées à manifester contre les nouvelles mesures que s’apprête à prendre le gouvernement d’Antonis Samaras afin de satisfaire aux conditions de l’Union européenne pour bénéficier d’une aide internationale.
Les bailleurs de fonds de la Grèce, que sont l’Union européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI), réunis au sein de la troïka ont annoncé, le même jour, vouloir parvenir à un accord rapide avec la Grèce afin de débloquer 31,5 milliards d’euros qui pourront être injectés dans l’économie grecque.
Un Sommet européen sur fond d’intégration économique et monétaire
Dans une intervention, le Premier ministre grec, Antonis Samaras, a affirmé, mercredi 17, que la Grèce sortirait vainqueur de cette crise sans précédent.
« D’une tragédie contemporaine, la Grèce deviendra une histoire de succès. Du symbole d’un système qui a échoué, elle deviendra l’exemple d’un retour spectaculaire, » a-t-il déclaré.
Le même jour, les dirigeants européens se retrouvent également à l’occasion d’un Sommet à Bruxelles. Réunis à l’appel d’Herman Van Rompuy, les dirigeants européens se consacreront à l’intégration économique et monétaire des pays membres. Si aucune décision majeure n’est attendue à l’occasion de cette réunion, il devrait permettre la mise en place quelques pistes de décisions qui pourront être adoptées lors du prochain sommet, au mois de décembre.