Site icon La Revue Internationale

Fiac 2012: l’art contemporain ne connaît pas la crise

[image:1,l]

La « Fiac s’est bien passée », selon plusieurs galeries. Plus de 70 000 personnes ont participé à la 39ème édition de la Foire internationale d’art contemporain, qui accueillait cette année 182 galeries de 25 pays différents, soit une hausse de 3,7%. Un bilan positif donc, malgré le contexte actuel de crise.

« Commercialement, ça a très bien marché »

Selon Jennifer Flay, la directrice de la Fiac, « les galeries sont contentes de la qualité de la Fiac » et, « commercialement, ça a très bien marché étant donné le contexte économique actuel ». « J’ai l’impression que la Fiac approche de la maturité. L’année prochaine, nous fêterons ses 40 ans », ajoute Jennifer Flay, qui travaille depuis maintenant neuf ans pour « accroître le niveau de reconnaissance internationale » de la manifestation culturelle.

Une édition 2012 perturbée par l’amendement mort-né de taxation des oeuvres d’art

Les galeristes sont quant à eux en partie rassurés, après l’inquiétude qu’avait suscitée l’amendement sur la taxation des œuvres d’art, rejeté finalement la veille du vernissage de la foire. « La Fiac s’est bien passée. Mais c’était à deux doigts de nous gâcher le plaisir », déclare le galeriste parisien Hervé Loevenbruck au micro de France 3. « Il faut arrêter de stigmatiser les collectionneurs », ajoute-t-il.  

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault s’était opposé à cet amendement et les députés socialistes avaient finalement accepté de rejeter cette mesure qui visait à intégrer les œuvres d’art à partir de 50 000 euros dans le calcul de l’ISF.

« Cet amendement a été un choc pour moi, car je pensais aux effets désastreux qu’il aurait sur le marché de l’art » en France, a indiqué la directrice de la Fiac. Pour Georges-Philippe Vallois, président du Comité professionnel des galeries d’art, « les collectionneurs français ont été globalement soulagés par le rejet de l’amendement et certains ont acheté dans une certaine euphorie ».

Malgré le rejet de l’amendement, nombreux sont ceux dans le milieu de l’art qui ont le sentiment d’avoir une « une épée de Damoclès » au-dessus de la tête.

 

Quitter la version mobile