Trêve côté clubs… Place aux équipes nationales pour deux matchs, le premier ce vendredi 12 octobre et le second mardi 14 octobre. Guillaume Foussard, auteur d’un nouveau blog consacré à l’actualité sportive, nous éclaire sur ce qu’il faut attendre des Bleus à l’occasion de ce double rendez-vous international.
[image:1,l]
Ce soir, l’équipe de France joue un match amical face au Japon au Stade de France, cinq jours avant le choc annoncé contre l’Espagne, comptant pour les éliminatoires de la Coupe du Monde. Les champions du monde, de leur côté, se déplacent ce vendredi 12 octobre à Minsk, dans un match qualificatif à la Coupe du Monde qui lui n’aura rien d’amical face à la Biélorussie. C’est donc face au Japon ce vendredi 12 octobre au soir que les Français pourront se faire les dents avant d’affronter l’ogre espagnol.
Entre gestion et mise au point
Jouer un match amical cinq jours avant un grand rendez vous est toujours un dilemme pour l’entraîneur et le staff. Faut-il faire jouer l’équipe qui sera opposée à l’Espagne ou au contraire laisser au repos les cadres et faire tourner l’effectif ? Didier Deschamps, pour son quatrième match à la tête de la sélection, a choisi le juste milieu.
À la suite de la blessure de Lassana Diarra et le choix de laisser au repos F. Ribery et Y. Cabaye, c’est avec un milieu de terrain « new look » et peut expérimenté que la France va débuter le match. E. Capoue se verra confier le rôle de sentinelle devant la défense, et sera épaulé par son coéquipier de Toulouse M. Sissoko ainsi que le Parisien B. Matuidi, à eux trois, ils ne totalisent que onze sélections chez les Bleus.
À la pointe de l’attaque, O. Giroud sera lui aligné aux cotés de K. Benzema et J. Ménez. Il y a fort à parier que ces derniers, susceptibles de rejouer face à l’Espagne, ne disputeront pas l’intégralité du match.
Une défense française qui a failli trembler
Du côté de la défense, D. Deschamps a avoué s’être fait une frayeur avant-hier soir au centre d’entraînement de Clairefontaine lorsque le défenseur central d’Arsenal L. Koscielny est sorti à la suite d’une douleur au genou. Finalement, le gunners tiendra bien sa place en défense centrale au côté de M. Sakho. Une association inédite contrainte par la suspension de Yanga-Mbiwa pour le match de mardi soir face à la roja. Les deux hommes n’auront donc que 90 minutes pour prouver qu’ils sont bien les hommes de la situation.
Une équipe nippone à ne pas sous-estimer
Si le Japon ne fait pas figure d’épouvantail sur la scène internationale, les Bleus auraient tort de sous-estimer cette équipe. Classée 23e au classement Fifa, soit dix places derrière l’équipe de France, le Japon est l’équipe la plus en vue du continent asiatique. Sur leurs dix derniers matchs les Nippons n’ont perdu que deux rencontres dont la dernière comptant pour les éliminatoires de la Coupe du Monde face à la Corée du Nord (1-0). Vainqueurs de la dernière Coupe d’Asie en 2011, les Japonais ont aussi réussi la meilleure performance de leur histoire à la dernière Coupe du Monde 2010 en atteignant les 8e de finale, perdus aux tirs au but face au Paraguay.
La France a gagné les cinq derniers matchs contre le Japon
Nul doute d’ailleurs que les joueurs d’A. Zaccheroni auront à cœur de faire bonne figure face à la France et face au Brésil qu’ils affronteront le 16 octobre. Le coach italien affirme espérer que ses joueurs pourront « acquérir une précieuse expérience des rencontres de niveau international » lors de ses deux rendez-vous de prestige. À noter que la plupart des joueurs nippons évoluent dans les championnats européens, notamment en Allemagne : Uchida (Shalke 04), Hasebe (VFL Wolfsburg). Les Bleus devront surtout se méfier de Y. Nagatomo, défenseur latéral gauche de l’Inter de Milan, et de S. Kagawa, le milieu offensif de Manchester United. À noter que la France a gagné ses cinq derniers matchs contre les Japonnais, dont le dernier remonte à juin 2003 lors de la Coupe des Confédérations (2-1).
Avant de franchir la montagne espagnole, les Bleus pourront donc s’échauffer sur les cols nippons!