Les rescapés du naufrage du Costa Concordia étaient présents à Grosseto, en Italie, à l’occasion de la première audience technique qui devra déterminer les responsabilités dans un drame qui a coûté leur vie à 32 personnes. A cette occasion, le capitaine Francesco Schettino a rencontré certains rescapés et familles des victimes et leur a présenté ses excuses.
[image:1,l]
Plus de neuf mois après le naufrage du Costa Concordia, sur les côtes de l’île du Giglio, en Italie, le capitaine Francesco Schettino a présenté ses excuses aux rescapés, présents à l’occasion de la première audience technique, lundi 15 octobre, qui devra déterminer les responsabilités dans une affaire qui a ébranlé l’Italie le 13 janvier dernier.
Francesco Schettino face aux rescapés du Costa Concordia
Lors de cette audience, organisée dans le théâtre de Grosseto, en Toscane, plusieurs centaines de victimes, d’experts et d’avocats ont fait le déplacement. Le capitaine Francesco Schettino, qui était aux commandes du navire lorsqu’il a heurté un rocher près de l’île italienne, a rencontré quelques rescapés et familles des victimes. En marge des audiences, le commandant leur a présenté ses excuses.
A l’issue de cette première journée d’audience, la responsabilité de Francesco Schettino dans le naufrage a été mise en cause par les avocats. Selon ces derniers, le commandant aux commandes aurait fait tout ce qui était en son possible pour permettre le bon déroulement des opérations de sauvetage.
Costa Croisière, responsable ?
La responsabilité de la compagnie Costa Croisière est alors mise en cause. « Si ces gens sont morts, ce n’est pas à cause du commandant Schettino, c’est à cause de la compagnie et de ses négligences dans les procédures de sécurité. Il n’y avait aucune raison que ces gens meurent », a affirmé Peter Ronai, l’un des avocats des familles des victimes.
Durant les prochains jours, les informations de la « boîte noire » du paquebot qui transportait 4 200 touristes et membres d’équipages et dont le naufrage a fait 32 victimes, seront révélées et permettront de faire la lumière sur le déroulement des évènements de la soirée du 13 janvier 2012.
A l’issue de ces audiences, la Justice italienne décidera de l’éventuelle tenue d’un procès au pénal.