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Angel Gurria pour l’OCDE, Jim Yong Kim pour la Banque mondiale, Guy Rider pour l’OIT, Pascal Lamy pour l’OMC et Christine Lagarde pour le FMI… Tous ont rendez-vous à 11 heures ce lundi 29 octobre au siège de l’OCDE avec François Hollande.
Un état des lieux à l’initiative de François Hollande
Cette réunion, « à l’initiative du président » français, vise « à discuter à la fois des sujets économiques internationaux et du redressement économique et social dans la justice qu’il appelle de ses vœux », selon la présidence française.
En clair, il s’agit de débattre de la situation économique mondiale, européenne et, surtout, française dans le cadre d’« une réunion de travail informelle ». C’est un « échange d’expertises » qui donnera notamment aux organisations internationales l’occasion de présenter leur vision des perspectives économiques mondiales pour les pays développés et émergents..
Cette rencontre intervient alors que l’OCDE doit rendre début novembre un rapport sur la compétitivité en France et que le FMI dressera prochainement son état des lieux annuel de l’économie française.
Le Président sera accompagné de trois de ses ministres
Laurent Fabius, Pierre Moscovici et Michel Sapin prendront tous les trois part aux échanges. Leurs présences se justifient dans la mesure où des décisions importantes sont prises en Europe et en France pour la compétitivité, l’emploi et l’équilibre du commerce international, des questions relevant de leurs domaines respectifs.
« L’idée est d’orienter les échanges sur les politiques nécessaires pour retrouver la croissance et l’emploi et améliorer la compétitivité » avec ces cinq organisations internationales qui participent aux sommets du G20, a précisé l’Élysée.
La France pressée de poursuivre les réformes par l’OCDE
La France est régulièrement pressée par l’OCDE d’accentuer ses réformes économiques comme début septembre, quand l’économiste en chef de l’organisation, Pier Carlo Padoan, a encouragé Paris à poursuivre ses « ajustements » en particulier sur la question de la compétitivité des entreprises françaises.
Présentant début octobre ses prévisions de croissance pour la France, le FMI avait également recommandé à Paris de poursuivre ses efforts dans ce domaine.
Un concept « Made in Berlin »
Le format de cette réunion s’inspire d’une initiative d’Angela Merkel. Depuis trois ans, une fois par an, la chancelière allemande réunit les responsables de ces mêmes organisations économiques internationales.
D’ailleurs, au lendemain de la réunion parisienne, les cinq invités de François Hollande se retrouveront à Berlin autour d’Angela Merkel.