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Hugo Chavez, la victoire d’un invincible

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Après treize ans au pouvoir, Hugo Chavez a été reconduit à la tête du Venezuela pour les six prochaines années, dimanche 7 octobre, en remportant l’élection présidentielle avec 54,42% des voix.

54,42% des suffrages pour Hugo Chavez

Selon une déclaration de la présidente du Conseil électoral national (CNE), le président vénézuélien sortant, Hugo Chavez, aurait, après dépouillement de 90% des bulletins de vote, largement remporté cette élection présidentielle face à son adversaire principal, Henrique Capriles Radonski.

« Le candidat Hugo Chavez Frias (a obtenu) 54,42% des suffrages », a déclaré Tibisay Lucena, présidente du CNE avant la fin du dépouillement des bulletins. Selon les premiers chiffres, le président sortant aurait réuni 7 444 082 millions de voix contre 6 151 544 millions pour son adversaire qui réalise un score de 44,97% des voix.

Taux de participation historique

Selon le Comité électoral national, le Venezuela a connu un taux de participation historique avec 80,94% des électeurs mobilisés en ce jour. « Nous avons atteint une des participations les plus élevées de ces dernières décennies » a affirmé, Tibisay Lucena.

Dans la capitale Caracas, la victoire d’Hugo Chavez a largement été saluée par ses partisans. De nombreux feux d’artifices ont été tirés.

Sur son compte Twitter, le président vainqueur, âgé de 58 ans a salué sa victoire en remerciant ses électeurs. « Merci à mon peuple aimé !!! Vive le Venezuela !!! Vive Bolivar !!! », et « Merci mon dieu ! Merci à tous et à toutes », ont été publiés sur le compte d’Hugo Chavez.

Henrique Capriles Radonski salue la victoire d’Hugo Chavez

Au soir de la victoire du président sortant, l’adversaire perdant, Henrique Capriles Radonski, a félicité Hugo Chavez, tout en invitant ce dernier à respecter désormais les 45% d’électeurs qui n’ont pas choisi de valider la candidature présidentielle.

« Ici, celui qui n’est pas parvenu à emporter la victoire, c’est moi. Ici on ne se sent pas vaincu, ici on a contribué à ouvrir un chemin, je ne vais pas laisser seule la quasi-moitié du pays », a déclaré Henrique Capriles Radonski. « Je demande aujourd’hui à celui qui se maintient au pouvoir respect et considération envers la quasi-moitié du pays qui n’est pas d’accord avec le gouvernement ».

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