[image:1,l]
Après la déclaration de Jean-Marc Ayrault, dans un entretien avec des lecteurs du Parisien/Aujourd’hui en France, selon laquelle la « fin des 35 heures » n’était « pas un sujet tabou » en France, le Premier ministre est revenu sur ses propos, affirmant que le temps de travail ne changerait pas « tant que la gauche sera au pouvoir ».
Les 35 heures ne sont pas la cause des difficultés économiques de la France
Mardi 30 octobre, le Premier ministre était interrogé sur ce sujet à l’Assemblée nationale. A cette occasion, Jean-Marc Ayrault, a confirmé ce qu’il avait déjà rappelé le matin même, sur France Info. « Pas question de revenir sur les 35 heures, » a-t-il déclaré. « Ce n’est pas la cause de nos difficultés économiques, » et « ce n’est pas le point de vue du gouvernement, » a insisté le Premier ministre.
Les conclusions du rapport sur la compétitivité de Louis Gallois en question
« La seule chose qui me préoccupe, c’est que la France est en panne, et il faut que l’on redémarre le moteur, à fond. Mais pas pour foncer dans le mur. Pour y arriver, il faut trouver les bons compromis. Le monde des entreprises a ses représentants, le monde du travail a ses représentants. C’est pour cela que je suis partisan de la négociation. C’est comme ça qu’on s’en sort, » a indiqué Jean-Marc Ayrault.
Quelques jours avant la publication du rapport de Louis Gallois sur la compétitivité, prévue pour le 5 novembre prochain, et qui, selon certaines sources, infirmées par les services de l’auteur, prônent un retour aux 39 heures, Jean-Marc Ayrault affirme que les 35 heures « ont déjà été beaucoup assouplies. Il y a des accords d’entreprises. »