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Karl Lagerfeld trouve François Hollande intelligent, il l’a dit au 20h…

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Karl Lagerfeld en invité politique du 20 heures de France 2 dimanche 21 octobre ? On croit rêver… Le grand couturier était bien l’invité de Laurent Delahousse ce dimanche soir, mais il n’était pas – soyons honnête – l’invité politique du JT. Pourtant, il a parlé politique…

Une déclaration pas Chanel du tout…

Karl Lagerfeld était là pour reprendre les propos tenus dans l’édition espagnole de Marie-Claire. Les journalistes espagnols lui auraient fait dire à tort que François Hollande était un « imbécile » qui sera « aussi désastreux que Zapatero », l’ancien chef du gouvernement espagnol, également socialiste.

Des propos déformés

« Évidemment, je n’ai jamais dit ça ! »  s’insurge Karl Lagerfeld interrogé par Laurent Delahousse dans l’édition du 20 heures. « Je n’ai pas à m’excuser puisque je ne l’ai jamais dit. Je ne parle pas espagnol, donc je ne sais pas très bien ce qu’ils ont dit. »

Tirés d’une conversation de 3 heures avec les rédacteurs de Marie-Claire, les propos du créateur auraient été trahis. Karl Lagerfeld assurait la rédaction-en-chef du magazine à l’occasion des 25 ans de l’édition espagnol du magazine.

Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà 

Karl Lagerfeld est allé plus loin en trouvant de nombreuses qualités à François Hollande : « J’ai vu une fois une émission de Guillaume Durand où je l’ai trouvé drôle, spirituel et très, très intelligent. » Une analyse bien différente de celle relatée par Marie-Claire : « Hollande déteste les riches. C’est désastreux. Il veut les punir et évidemment, ils s’en vont et personne n’investit. »

Sauvez le soldat Arnault

Le président français, s’il a entendu le rectificatif louangeur de Karl Lagerfeld au 20 heures de France 2 aura eu de quoi être satisfait. Mieux ! Karl Lagerfeld est allé jusqu’à dire que la tranche d’impôt des 75 % pour les très hauts salaires ne le gênait pas, bien qu’il paie ses impôts en France. Simplement, il a bredouillé qu’il n’appréciait pas que l’on traite les hommes qui travaillent dans les métiers du luxe comme des « pestiférés », et en particulier Bernard Arnault.

Mais il a aussi précisé qu’il était freelance et travaillait pour tous ceux qui voulaient bien l’employer… même l’Elysée.

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