La tension monte entre la Syrie et la Turquie. Après le bombardement d’un village turc situé à la frontière syrienne, l’armée turque a répliqué, lundi 8 octobre, en envoyant un obus sur des positions de l’armée fidèle à Bachar al-Assad.
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La Turquie est décidée à répondre coup pour coup aux attaques syriennes. Après le bombardement d’un village situé à la frontière turque, mercredi 3 octobre, par les forces syriennes et qui aurait fait au moins cinq morts, l’armée turque a répliqué, lundi 8 octobre en envoyant un obus sur les forces loyales au président Bachar al-Assad.
La Turquie appelle à un gouvernement de transition en Syrie
Face à cette escalade de violences, le secrétaire général de l’ONU a appelé, le même jour, à l’apaisement des tensions pendant que le président Bachar al-Assad dénonçait la volonté turque de voir un gouvernement de transition s’installer en Syrie sous la direction du vice-président actuel, Farouk al-Chareh.
L’armée poursuit son offensive à Damas et Alep
Les combats en Syrie se concentrent désormais dans les deux principales villes du pays. A Damas, la capitale, les quartiers de Qaboun et Barzé ont été au moins partiellement détruits et les populations ont été forcées à fuir selon les indications de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme.
A Alep, centre économique du pays, l’armée syrienne a à nouveau bombardé certains quartiers de la ville. En tout, les combats auraient fait 65 morts dans la journée de lundi 8 octobre, selon l’OSDH.
Le Conseil national syrien veut s’ouvrir aux autres mouvements d’opposition
Pendant que les combats se poursuivent, l’opposition au régime présidentiel semble toujours incapable de s’unifier afin de former un véritable mouvement qui incarnerait une éventuelle transition politique. Le Conseil national syrien (CNS), principal organe d’opposition mais considéré par de nombreux Syriens comme illégitime étant constitué par des Syriens vivant à l’étranger, a annoncé qu’il se réunirait la semaine prochaine, à Doha, au Qatar afin de faire une tentative d’ouverture vers les autres mouvements d’opposition.