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Lakshmi Mittal, une main de fer dans un gant d’acier

01.10.2012 par La Rédaction

Le PDG indien du numéro un mondial de la sidérurgie, ArcelorMittal, a été reçu à l’Élysée jeudi 27 septembre pour évoquer le sujet de la fermeture des deux hauts-fourneaux de Florange (Moselle). Le gouvernement craint qu’ArcelorMittal ne les ferme tout en refusant de les céder à un repreneur, ou à des conditions telles que pas un sidérurgiste ne serait candidat. Retour sur le parcours de ce PDG qui tient le destin de 2 500 salariés et nombreux sous-traitants entre ses mains…

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Les salariés de l’aciérie ArcelorMittal sont inquiets pour l’avenir des deux hauts-fourneaux de Florange (Moselle), dont l’arrêt définitif pourrait être annoncé lundi 1er octobre par la direction. L’avenir de ces 2500 salariés dépend d’un homme, Lakshmi Mittal, PDG indien du numéro un mondial de la sidérurgie ArcelorMittal. Retour sur son parcours.

L’homme fort de l’acier dans le monde

Lakshmi Narayan Mittal est né en Inde au Rajasthan, le 15 juin 1950. Diplômé de l’école de commerce de Calcutta en 1969 (Bachelor of Commerce degree, St. Xavier’s College in Calcutta), il débute sa carrière chez Ispat Industries, une aciérie dont son père est associé. Son père travaille en effet dans l’acier, dans cette aciérie qu’il a lui-même lancée à Calcutta. Une entreprise qui connait une belle croissance.

Fort de son expérience, il part en Indonésie en 1976 pour créer sa propre usine. De là va commencer sa véritable ascension : Lakshmi Mittal se spécialise dans le rachat d’entreprises sidérurgiques en état de quasi faillite. Il multiplie ainsi ses acquisitions en achetant un réseau de producteurs en acier dans d’anciens pays communistes, comprenant le Kazakhstan, la Roumanie et l’Ukraine. 

Sixième fortune mondiale

En quelques décennies, Lakshmi Mittal devient la sixième plus grosse fortune au monde, selon le classement Forbes 2011. Ses biens sont estimés à plus de 45 milliards de dollars. Mais comment ce jeune entrepreneur est-il devenu le numéro un de l’acier dans le monde ?

Son objectif : rentrer en concurrence avec les aciéries ultramodernes d’Europe et des États-Unis. Et tous les coups sont permis. En 1988, par exemple, lorsqu’il rachète une aciérie à Chicago qui deviendra Ispat Inland, il n’hésite pas à verser moins de pensions aux conjoints des salariés décédés, afin de faire des économies.

Le sommet de sa carrière

En 1995, son père prend le contrôle d’Ispat Indusrties et lui d’Ispat International, qui change de nom et devient LNM. En 1999, il reprend Unimetal, en France, qui deviendra Ispat Unimetal.

En 2003, après le rachat d’International Steel Group pour 4,5 milliards de dollars, son groupe Mittal Steel s’introduit en Bourse. Il devient alors le numéro un mondial de l’acier dans le monde. Mais il lui en faut plus…

Le rachat d’Arcelor

Arcelor était alors un groupe sidérurgique européen, né de la fusion de trois entreprises : Aceralia (Espagne), Arbed (Luxembourg) et Usinor (France). Et avant le rachat d’International Steel Group par Mittal,  il était  le premier producteur mondial d’acier avec une production de 42,8 millions de tonnes, soit 4,5 % du marché mondial.

En 2006, l’homme à qui personne ne résiste lance une OPA (offre publique d’achat) hostile sur Arcelor et la rachète, malgré l’opposition des gouvernements français, espagnol et luxembourgeois. Arcelor Mittal est créé. Lakshmi Mittal devient ainsi devient le véritable roi de l’acier. Il est aussi l’homme le plus riche de Grande-Bretagne, où il réside.

Arcelor Mittal emploie aujourd’hui près de 300 000 salariés, et génère un chiffre d’affaires de près de 80 milliards de dollars.

La Rédaction


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