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Le bal des prix littéraires est ouvert

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Un roman noir à l’américaine récompensé

Le Grand Prix du roman de l’Académie française a inauguré jeudi 25 octobre la saison des prix littéraires qui se déroulera jusqu’à la mi-novembre. Parmi les trois candidats en lice – Jérôme Ferrari, Joël Dicker et Gwenaëlle Aubry – c’est le jeune auteur suisse, Joël Dicker, âgé de 27 ans, qui a été couronné pour son deuxième roman intitulé La vérité sur l’affaire Harry Quebert (aux Editions Fallois), un thriller de 700 pages, véritable peinture de la société américaine contemporaine.

L’histoire est celle de Marcus Goldman, un jeune écrivain new-yorkais à succès en panne d’inspiration. Agents, éditeurs, public : tous le pressent de livrer un nouveau roman. Un évènement le sort de sa tropeur. Son ancien professeur et mentor, Harry Quebert, est accusé du meurtre de Nola, trente ans plus tôt. Marcus décide alors de mener sa contre-enquête,  pour aider son ami bien sûr, mais également pour relancer sa carrière d’écrivain…

La vérité sur l’affaire Harry Quebert s’est déjà vendu à plus de 20 000 exemplaires, et les droits du roman ont été vendus dans 30 pays. « C’est incroyable, ce prix, c’est le rêve de n’importe quel écrivain », a déclaré l’auteur genevois. « Aujourd’hui, je me sens un peu écrivain mais j’ai encore beaucoup de choses à prouver », a-t-il ajouté, avouant qu’il avait écrit trente versions du roman en deux ans avant de l’envoyer à un éditeur.

Les prix Femina, Médicis, Goncourt et Renaudot en novembre

Dès le 5 novembre prochain, le bal des prix littéraires reprendra, avec les prix Femina français, étranger et essais, puis, le lendemain avec les prix Médicis qui seront décernés au restaurant La Méditerranée. Le marathon littéraire se poursuivra le 7 novembre avec la révélation des lauréats du prix Goncourt et du Renaudot

Un prix littéraire : la consécration pour un écrivain 

Etre couronné par un prix  – surtout le prestigieux Goncourt – est une consécration pour un écrivain et l’opportunité de voir les ventes de son œuvre s’envoler. Exemple : 400 000 exemplaires en moyenne pour un Goncourt, 220 000 pour un Renaudot ou encore 155 000 pour un Femina

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