Le chef de l’État égyptien a gracié tous ceux qui ont été arrêtés lors des soulèvements populaires qui ont provoqué la chute d’Hosni Moubarak l’année dernière, via un message sur Facebook.
[image:1,l]
Le président égyptien Mohamed Morsi a gracié mardi 9 octobre toutes les personnes qui ont été arrêtées pendant les soulèvements populaires contre l’ancien président Hosni Moubarak, qui avaient débuté l’année dernière.
Un message posté sur la page Facebook officielle du Président a annoncé que les actes « commis dans le but de soutenir la révolution » seraient amnistiés, selon la BBC.
Des milliers de personnes sont concernées
La BBC a déclaré que le décret pourrait conduire à la libération de milliers de personnes. La période d’amnistie s’étendrait du 5 janvier 2011 au 20 juin 2012, à l’exception des crimes d’homicide volontaire, selon l’Agence France Presse, qui cite les médias d’État.
L’amnistie couvrirait les personnes qui ont déjà été condamnées, ainsi que celles qui font encore l’objet d’une enquête ou sont en cours de jugement. Le journal égyptien Ahram Online a rapporté que la liste complète de ceux qui seront graciés sera publiée par le ministère public et le procureur général militaire.
Des peines moins lourdes pour les officiers emprisonnés
Selon Ahram Online, le conseiller juridique de Mohamed Morsi, Mohamed Gadallah, a déclaré que l’amnistie inclurait les officiers militaires arrêtés pour avoir participé aux manifestations.
Une ordonnance a été rendue le 29 septembre afin de réduire les peines des 21 officiers qui ont été emprisonnés par le Conseil suprême des forces armées – qui détenait le pouvoir pendant la période d’intérim entre l’éviction d’Hosni Moubarak et l’élection de Mohamed Morsi, à des peines d’emprisonnement d’un an avec sursis.
Global Post / Adaptation : Anaïs Lefébure / JOL Press