Site icon La Revue Internationale

Les colis de Valérie Trierweiler à Florence Cassez

[image:1,l]

Et l’on reparle de Florence Cassez. En mars dernier, la Cour suprême mexicaine s’était déclarée incompétente pour trancher l’appel lancé par la prisonnière française. Incarcérée en décembre 2005, Florence Cassez purge une peine de soixante ans de prison pour une participation – qu’elle a toujours niée – à des enlèvements aux côtés de son –ex compagnon, Israel Vallarta.

François Hollande prône la discrétion

Nicolas Sarkozy en fait une affaire nationale et n’avait pas hésité à fâcher le Mexique. François Hollande a, pour sa part, décidé d’agir de manière plus discrète.

Depuis son élection, le président de la République a reçu les parents de la Française de 37 ans et lui a téléphoné à plusieurs reprises dans sa prison.

Le président-élu mexicain reçu à l’Elysée

L’annonce n’en a pas encore été faite officiellement mais le président-élu mexicain, Enrique Pena Nieto, devrait se rendre à l’Élysée le 17 octobre. Si celui-ci ne prendra ses fonctions que le 1er décembre, la France place de nombreux espoirs dans le nouvel homme fort du Mexique. Son prédécesseur, Felipe Calderon, s’était braqué et il ne fait aucun doute qu’il a influé sur le cours de la justice.

Valérie Trierweiler s’en mêle

Ce même 17 octobre, Valérie Trierweiler déjeunera avec Angelica Rivera, l’épouse du prochain président mexicain. Une occasion supplémentaire d’aborder la question, une question qui tient au cœur de la compagne de François Hollande.

Récemment, la « First girlfriend » a expédié un colis à Florence Cassez, un colis rempli de livres, de produits de beauté et de chocolats. Elle compterait faire de même tous les mois jusqu’à son éventuelle libération. Pour les proches de Florence Cassez, ce geste est précieux, et la prisonnière l’aurait beaucoup apprécié. Cela montre que la France est derrière elle et ne l’a pas abandonnée.

À la justice mexicaine de trancher

Une magistrate mexicaine doit terminer un rapport sur lequel se prononceront les membres de la Cour suprême. Toutes les hypothèses sont sur la table, d’une confirmation de la condamnation à une relaxe pure et simple en passant par un nouveau procès.

Quitter la version mobile