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Les «emplois d’avenir» votés à l’Assemblée nationale

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Les premiers « emplois d’avenir » devraient voir le jour en France. Mardi 9 octobre au soir, les députés réunis à l’Assemblée nationale ont définitivement adopté le projet de loi qui vise à créer des emplois chez les jeunes peu qualifiés. Auparavant, les sénateurs avaient également voté une dernière fois en faveur de ce projet.

Vote massif à l’Assemblée et au Sénat

À l’Assemblée, le vote pour les emplois d’avenir a été massif. 363 députés ont approuvé le texte contre 135. Si la gauche a largement validé le texte, les centristes de l’Assemblée nationale ont également montré leur soutien au texte. À droite, 9 élus UMP ont voté pour et 24 autres ont voté contre.

Le Sénat également s’est vu partagé sur le texte. À gauche comme chez les verts ou chez les radicaux, les sénateurs ont approuvé le texte, les communistes se sont abstenus et la quasi-totalité des sénateurs de droite et du centre ont voté contre le texte.

Des emplois pour les jeunes peu qualifiés

Dès le 2 novembre prochain, les premiers emplois d’avenir devraient être signés. Tel que l’avait promis François Hollande durant sa campagne présidentielle, les emplois d’avenir pourraient concernés 150 000 postes d’ici 2014, dont 100 000 en 2013.

Subventionnés par l’État, ces emplois visent à inciter les collectivités locales et les associations à embaucher des jeunes sans qualifications grâce à une importante aide de l’État. Les contrats d’avenir seront d’une durée de 3 ans et s’adressent à des jeunes entre 16 et 25 ans, ou jusqu’à 30 ans si le jeune est handicapé. Les contrats d’avenir sont ouverts aux jeunes qui ont eu leur bac mais limité à eux qui ont commencé des études universitaires.

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