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Obama/Romney: dernière chance de s’échapper dans les sondages?

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Les sondages ne font pas l’élection… Pourtant, à quinze jours du scrutin, ni Barack Obama ni Mitt Romney ne parviennent à se détacher dans la course à la Maison Blanche. Un scénario inattendu, tant le président sortant semblait disposer d’une avance confortable à la sortie de l’été. Et une hantise… une élection qui nécessiterait des recomptes et dont le résultat se ferait attendre comme en 2000.

Dans un mouchoir de poche

Le dernier sondage en date, publié par le Wall Street Journal et la chaîne NBC News, place Mitt Romney et Barack Obama à égalité – 47% d’intentions de vote tous les deux, auprès des électeurs les plus susceptibles de voter. Un score un peu faible pour un président sortant, jugent les analystes.

Sur un échantillon d’électeurs plus large, le président Obama conserve une légère avance – avec 49% contre 44% à son challenger républicain. Dans la dernière mouture de ce même sondage, le premier ne disposait que de trois points d’avance (49 contre 46).

Mais, Mitt Romney inspire de plus en plus confiant : ils sont désormais 47% à prédire qu’il ferait du « bon travail en tant que président » – une progression de cinq points par rapport à la dernière édition du baromètre. Parallèlement, Barack Obama a vu fondre son avance auprès de l’électorat féminin (51% contre 43%)

Égalité parfaite

L’Institut Public Policy Polling accorde 48% d’intentions de vote aux deux candidats. Ces résultats sont fondés sur des entretiens réalisés au cours des trois derniers jours. Barack Obama est en tête chez les jeunes, les femmes, les Latinos et les Noirs. Mitt Romney le devance chez les hommes, les Blancs et les personnes âgées.

Point fort : le candidat républicain aurait dix points d’avance chez les indépendants (51% contre 41%)

Les deux exceptions

Deux instituts de sondage fournissent des résultats contradictoires. Depuis quelques jours, Gallup donne une nette avance à Mitt Romney avec 7 points d’avance (52 contre 45) dans les intentions de vote au niveau national. À l’inverse, l’institut IBD/TIPP donne six points d’avance à Barack Obama (47,9 contre 42,2) au niveau national, là encore.

Mais l’élection présidentielle américaine ne se joue pas au niveau national mais dans ces États-clés qui « swinguent » des démocrates aux républicains d’une élection à l’autre. C’est là que les candidats doivent faire la différence et c’est là qu’ils vont mener campagne au cours des deux dernières semaines.

À moins que ce dernier débat sur la politique étrangère se révèle décisif.

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