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«Pigeons»: ces entrepreneurs qui font reculer le gouvernement

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« Nous sommes la conséquence de la politique anti-économique du gouvernement qui a décidé de prendre les milliers d’entrepreneurs de ce pays pour des pigeons et d’anéantir l’esprit d’entreprendre, faisant dès lors courir un risque majeur pour la France », lancent-ils sur Facebook.

Ce qui les révolte : le projet de loi de finances 2013 qui prévoit un alignement de la fiscalité du travail sur celle du capital. Le projet de loi prévoit en effet de taxer jusqu’à 63% la plus-value lors de la vente d’une entreprise pour aligner cette taxation sur le barème de l’impôt sur le revenu. Un entrepreneur qui voulait vendre son entreprise était, jusqu’alors, taxé à 32,5%.

Depuis début octobre, le mouvement a pris de plus en plus d’ampleur sur les réseaux sociaux mais aussi dans les médias. Tant et si bien que le gouvernement s’est senti dans l’obligation de répondre : « S’il y a des mesures qui choquent ou sont de nature à dissuader l’investissement de ces jeunes entreprises innovantes, il faudra y revenir », a déclaré sur France Inter le ministre de l’Économie Pierre Moscovici« Quand des mesures sont mal calibrées, il faut qu’il soit possible d’avoir un dialogue et éventuellement une correction. »

Cependant, tous les entrepreneurs ne partagent pas l’avis des « pigeons », comme Benoît Thieulin, directeur de La Netscouade, qui fait partie des signataires d’une tribune qui soutient le projet de réforme du gouvernement « Nous soutenons tout ce qui va dans le sens de l’équité et de la simplification de l’impôt. Nous soutenons donc le principe de taxation égale des revenus du travail et du capital, gage de relations sociales durables au sein de nos entreprises et d’effort partagé. Nous soutenons également une réforme de l’impôt audacieuse », écrivent-ils.

 

[image:2,s] Nous, chefs d’entreprises, mais pas «pigeons»…

Contrairement à certains « pigeons-entrepreneurs », il existe des chefs d’entreprise qui pensent que le taux d’imposition d’une société porté à 60,5 % des plus-values n’abimera pas la passion d’entreprendre. Ils ont la parole. > Lire la suite de l’article

 

 

[image:3,s] « N’exportons pas nos entrepreneurs, n’exportons pas notre croissance ! »

Pour les entrepreneurs dont nous publions ici la tribune adressée au chef de l’État, imposer aux entreprises une taxation de 60 % de la cession de leur capital, c’est mettre un frein à une croissance dont la France a tant besoin en ce moment. > Lire la suite de l’article

 

 

[image:4,s] CGPME : « Nous comprenons la colère des entrepreneurs »

Pour Jean-Eudes du Mesnil du Buisson, secrétaire général de la CGPME France, il faut soutenir le mouvement dit des « pigeons », qui font enfin entendre la colère de milliers d’entrepreneurs français. Interview. > Lire la suite de l’article

 

 

[image:5,s] B. Thieulin : « La méthode des pigeons, du poujadisme entrepreneurial »

Benoît Thieulin, directeur de La Netscouade, reconnaît qu’il y aurait de vrais efforts à faire en matière de fiscalité pour les PME, mais ne se reconnait pas dans ce mouvement. Interview. > Lire la suite de l’article

 

 

[image:6,s] Le gouvernement promet des réformes aux «pigeons » entrepreneurs

S’ils annulent leur projet de manifester dimanche 7 octobre, projet initié sous le coup de « l’énervement et la tristesse », le mouvement de défense des entrepreneurs français, dits les « pigeons », se félicite d’avoir réussi à se faire entendre. > Lire la suite de l’article

 

 

[image:7,s] #geonpi : cri de ralliement des entrepreneurs français sur Twitter

« Les Pigeons : mouvement de défense des entrepreneurs français ». C’est le buzz de ce début d’octobre. Un élan spontané d’entrepreneurs qui souhaitaient manifester leur colère face au projet de loi de finances 2013 du gouvernement. > Lire la suite de l’article

 

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