La Fnac et La Redoute seront bientôt en vente. Le groupe PPR, engagé dans une politique de croissance, cherche à se séparer de ses filiales de distribution pour se recentrer sur le luxe, secteur d’avenir dans les pays émergents.
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Le groupe PPR s’apprêterait à se débarrasser de ses filiales de distribution, selon une information publiée dans le JDD, dimanche 7 octobre.
PPR s’engage dans une politique de croissance
Ainsi, le groupe présidé par François-Henri Pinault pourrait s’apprêter à céder la Fnac et La Redoute afin de se recentrer sur le luxe. Selon les informations du JDD, la direction du groupe devrait se réunir mardi 9 octobre, lors d’un conseil d’administration, afin de prendre des décisions stratégiques pour l’avenir de l’entreprise dont le chiffre d’affaires a chuté de 3,2% durant l’année 2011. Selon les calculs du JDD, « une fois recentré sur le luxe, il bénéficiera d’une valorisation bien meilleure, de plus de 50% ».
Cette cession entrerait dans le cadre d’une stratégie engagée depuis longtemps par le groupe. PPR a déjà vendu les magasins Printemps en 2006 ainsi que Conforama en 2011 et CFAO (distribution automobile et pharmaceutique en Afrique et Outre-Mer) lors de l’été 2012.
Fin de la distribution pour PPR
Désormais, PPR, décidé à se séparer de tout son pôle distribution pour miser sur le luxe et le sport, ne possède plus que la Fnac, Redcats, filiale de vente à distance qui compte La Redoute, Cyrillus et Vertbaudet.
Ces deux dernières filiales pourraient être rachetées par le groupe Zannier, qui possède déjà Tartine & Chocolat et IKKS.
Prise d’assaut des pays émergents
Jeudi 4 octobre, lors d’une réunion avec la presse, le président du groupe a précisé la politique de PPR : « Nous sommes en train de construire un acteur mondial sur le secteur de l’industrie de l’habillement et de l’accessoire, en nous concentrant sur le luxe et le sport. Nous étions un conglomérat financier et opérationnel, nous sommes devenus un métier cohérent ».
Dans les mois et années à venir, le groupe PPR s’engagera alors dans une politique de croissance centrée sur une spécialité franco-française : le luxe. Ainsi, le groupe devrait prendre d’assaut de nombreux marchés dans les pays émergents.
« Les marchés émergents feront l’avenir de notre groupe », a poursuivi François-Henri Pinault ajoutant : « Le consommateur chinois né en 2009 consommera presque 40 fois plus qu’un consommateur chinois né en 1960 ».
