Site icon La Revue Internationale

Prothèses PIP: Jean-Claude Mas, remis en liberté et jugé en 2013

[image:1,l]

Lundi 29 juillet, le juge marseillais chargé de l’instruction du volet financier de l’affaire des prothèses PIP a répondu favorablement à la demande de remise en liberté, déposé par l’avocat de Jean-Claude Mas.

Une détention provisoire prolongée

La période de détention provisoire de cet homme de 73 ans arrivait à échéance le 4 novembre prochain. Il avait été placé en détention provisoire en mars car il n’avait pas réglé la caution qui lui était demandée. En juillet, il avait été replacé en détention provisoire pour 4 mois, dans le cadre du volet financier cette fois-ci. La justice avait estimé qu’il existait un risque sérieux de fuite à l’étranger.

Un procès très attendu au printemps 2013

Mis en examen en janvier dernier pour blessures involontaires dans le dossier sanitaire du scandale PIP, il devrait voir son procès organisé au cours du printemps 2013. Un procès très attendu par les victimes et leurs proches – qui préféreraient savoir Jean-Claude Mas en prison.

Une affaire qui dure…

C’est fin mars 2010 que l’affaire éclate. Les prothèses PIP sont retirées du marché français et la liquidation judiciaire de la société varoise est prononcée. Motif : avoir utilisé illégalement, depuis la fin des années 2000, un gel de silicone fait maison en remplacement d’un gel médical homologué.

Le nombre de porteuses de prothèses PIP serait d’environ 30.000 en France et de plusieurs dizaines de milliers à l’étranger. L’usine de La Seyne-sur-Mer a été dans le passé le troisième fournisseur mondial d’implants mammaires, exportant en Europe, en Amérique du Sud et en Asie.

Quitter la version mobile