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PSG-OM: un quart d’heure de folie… un match nul décevant

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Le match des titans n’a pas eu lieu. Match nul entre l’OM et le PSG. C’est la place de leader qui était en jeu ce dimanche 7 octobre, dans un stade Vélodrome gonflé à bloc. Plus que la première place, les deux équipes se devaient de confirmer et de rassurer. Pour Marseille, confirmer un bon début de saison et se remettre de leur sévère défaite à Valenciennes le week-end dernier. Les Parisiens, de leur côté, restent certes sur quatre victoires de suite en championnat mais leur match en Ligue des champions face à Porto a montré certaines faiblesses notamment au niveau collectif. 

Un début de match marseillais

L’Olympique de Marseille entame cette première mi- temps comme ils ont entamé leur saison. Les hommes d’Elie Baup, poussés par tout le stade en fusion, montrent dès le début du match un engouement et une envie réelle de bousculer le Paris Saint-Germain. Traduits à la 3ème minute par la première occasion de A.P. Gignac. Les Parisiens, quant à eux, à l’image de leur meneur de jeu Pastore perdent beaucoup de ballons et subissent le pressing marseillais.

Un quart d’heure de folie

À la 18ème minute, A.P. Gignac finit par libérer le stade Vélodrome. Suite à une contre-attaque et une une passe en profondeur de A. Ayew, le Marseillais en pleine confiance fixe C. Jallet et, d’une belle frappe du droit, trouve le petit filet gauche de S. Sirigu. Le bonheur marseillais n’est que de courte durée.

Cinq minutes après l’ouverture du score, Ibrahimovic, sur un corner de Maxwell, résiste au marquage et marque du talon, en complet déséquilibre, un superbe but teinté de génie. Que dire ensuite de son coup franc surpuissant pointé à plus de 100km/h qui ne laisse aucune chance au portier marseillais. En deux minutes, le Suédois a réussi à ramener le PSG dans le match et à assommer tout un stade. C’était sans compter sur la réaction de A.P. Gignac, qui profite des égarements de la défense parisienne, notamment d’un Alex très moyen, pour inscrire un doublé de la tête.

En fin de première mi-temps, la tension monte d’un cran. Au point qu’Amalfitano, qui se rend coupable, commet deux mauvais gestes sur Matuidi – dont une claque avant de rentrer dans les vestiaires. Nul doute que ce saut d’humeur ne passera pas inaperçu auprès de la Commission de discipline. 

Une deuxième mi-temps plus terne

 Au retour des vestiaires, Marseille tente de garder la maîtrise du match. Les Olympiens réussissent à faire tourner le ballon et à permuter, chose que les Parisiens ont toutes les peines du monde à faire, même avec la sortie de Pastore, proche du médiocre pendant la première période. Il est remplacé par un Gameiro plus incisif, qui se procure une belle occasion à la 53e minute.

Les dernières vingt minutes se jouent sur un faux rythme, sans doute dû à l’usure physique des deux équipes et notamment à celle des Marseillais. Un dernier frisson parcourt la Stade Vélodrome à la 73e minute suite à un déboulé de Ménez qui sert Ibrahimovic. Mais le Suédois rate l’occasion d’inscrire un triplé et de mettre Marseille à terre.

Statu quo pour les deux équipes

Le choc tant attendu a donc rendu son verdict et confirme le bon début de saison marseillais. Un Olympique de Marseille qui n’a pas démérité tout au long de la rencontre et a su, grâce à un pressing haut, faire déjouer le Paris Saint-Germains. Un PSG qui a du encore une fois s’en remettre à son génie suédois pour ne pas sombrer. Ibrahimovic, avec son doublé, prend encore plus le large au classement des buteurs avec neuf réalisations. À la sortie du match, les deux coachs se montrent néanmoins satisfaits « de ne pas avoir perdu ». Ancellotti, l’entraîneur parisien, confirme que son équipe n’a pas « fait un grand match mais un bon match ». L’OM garde néanmoins sa place de leader et devance son adversaire du jour de trois longueurs.  

Le résumé du match en 3 minutes

 

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