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Valérie Trierweiler choisit «Ouest-France» pour faire son «mea culpa»

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« Je comprends que, pour certains, être la compagne du Président et travailler à la télé puisse troubler »

Valérie Trierweiler ne sera donc pas présentatrice de télévision. Dans un entretien accordé au quotidien Ouest France, mercredi 3 octobre, celle qui avait animé sur Direct 8, plusieurs émissions politiques, dont « Le Grand 8 » et « Politiquement Parlant », explique avoir renoncé au projet d’émission sur D8.

« Après une période de réflexion, j’ai choisi de renoncer », déclare Valérie Trierweiler. « Avec D8, où je travaillais depuis sept ans (…), nous avions imaginé un ou deux documentaires sur des grandes causes, comme l’éducation des petites filles dans le monde ou les problèmes démographiques », a-t-elle ajouté.

Selon la compagne de François Hollande, « c’était un beau projet à vocation humanitaire, mais je comprends que, pour certains, être la compagne du Président et travailler pour une télévision puisse susciter des interrogations, voire un trouble, c’est pour cette raison que je ne donne pas suite ».

Lundi 1er octobre, Bernadette Chirac,  l’épouse de l’ancien chef de l’État Jacques Chirac, avait  déclaré sur RTL que présenter une émission de télévision n’était pas « convenable » pour une Première dame.

Valérie Trierweiler « n’oublie pas la chance » dont elle a « bénéficié dans la vie » : « Il est temps pour moi de rendre, en me mettant au service des autres ; et des enfants en particulier », a-t-elle ajouté.

« Mes enfants sont à ma charge, je ne vois pas comment faire sans salaire »

Toujours dans l’entretien accordé à Ouest-France, Valérie Trierweiler en dit plus sur son avenir en tant que journaliste. Elle affirme avoir été « journaliste à Paris Match depuis vingt-deux ans » où elle tenait « une chronique littéraire qui n’a rien à voir avec la politique ». « Mes enfants sont à ma charge et je ne vois pas comment faire sans salaire », a-t-elle confié.

La Première dame rappelle également que « la France détient le record de femmes actives : 85 %. J’en fais partie tout simplement ». Malgré son statut de compagne de président de la République, Valérie Trierweiler tient à conserver son indépendance financière : ce qui lui semble également « plus sain pour garder les pieds sur terre ».

L’affaire du tweet : premiers regrets publics

Trois mois et demi après « l’affaire du tweet », Valérie Trierweiler a exprimé pour la première fois ses regrets. « C’était une erreur que je regrette. J’ai été maladroite puisque cela a été mal interprété. Je n’avais pas encore réalisé que je n’étais plus une simple citoyenne. Cela ne se reproduira pas », confie-t-elle, à propos du message de soutien envoyé au dissident socialiste Olivier Falorni, tombeur de Ségolène Royal au second tour des élections législatives.« Quant à ce que, François et moi, nous nous sommes dit, cela relève des « affaires privées » et restera donc privé ! », déclare-t-elle.

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