[image:1,l]
La compagne de François Hollande multiplie les efforts pour se racheter depuis l’« affaire du tweet » et se faire aimer des Français. Lui faut-il pour cela enfiler le costume de Première dame ? Elle semble le croire. La semaine dernière, elle visitait un hôpital pour enfants et un refuge pour les plus démunis des rues de Kinshasa, en République démocratique du Congo. Et ce jeudi 18 octobre, elle inaugurait une fontaine de la Fondation Danielle-Mitterrand, dont elle est l’ambassadrice.
« J’ai compris que je pouvais être utile »
Interrogée par des journalistes, elle a avoué « avoir tâtonné au début ». « Mais j’ai découvert qu’il n’y avait pas que des contraintes. Il y a aussi des choses à accomplir. J’ai compris que je pouvais être utile et ça me touche énormément », a-t-elle expliqué avant d’ajouter : « Ma carrière n’est pas complètement entre parenthèses, mais elle n’est plus la priorité ».
C’est donc une nouvelle Valérie Trierweiler qui s’est exprimée ce jeudi, en présence de de Gilbert Mitterrand, le fils cadet de François et Danielle Mitterrand et l’actuel président de la fondation.
Dans la lignée de Danièle Mitterrand
Les journalistes étaient venus très nombreux pour observer ses premiers pas. C’est donc intimidée qu’elle a pris la parole : « Je ne me substitue pas à la mémoire de Danielle Mitterrand, je reprends le flambeau (…) Vous savez, ce n’est pas facile pour moi de faire ça devant autant de caméras, autant de photographes. J’ai déjà eu l’occasion de faire des choses, mais vous ne le saviez pas. Cet engagement humanitaire n’est pas né comme ça du jour au lendemain. »
Puis, comme pour se faire excuser ses erreurs : « On ne devient pas comme ça Première dame du jour au lendemain, mais j’éprouve maintenant une grande joie à faire ce genre de choses et je continuerai »
Une sortie plutôt réussie pour la compagne du Président, dont la cote de popularité est au plus bas. Elle n’a cependant pas pu s’empêcher de tweeter : « Inauguration ce matin de la fontaine Ona à Chambly pour la Fondation Danielle Mitterrand. L’eau, bien commun de l’humanité ». Incorrigible…