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« Le caractère des propos sous forme d’affirmations des auteurs, adossés à des rumeurs non avérées et malveillantes visant à salir sa personne et ses proches, ont conduit Mme Valérie Trierweiler à prendre cette décision », a indiqué Me Frédérique Giffard, l’avocate de la Première dame de France.
Valérie Trierweiler aurait eu une relation avec Patrick Devedjian
La cause de cette plainte : une des deux biographies parues au mois d’octobre, intitulée La Frondeuse (Ed du Moment), écrite par deux journalistes, Christophe Jakubyszyn, chef du service politique de TF1 et LCI, et Alix Bouilhaguet, grand reporter au service politique de France 2.
Dans leur ouvrage, les auteurs évoquent les premiers pas à l’Élysée de la journaliste au côté de François Hollande, président de la République, avec « l’affaire du tweet » de soutien à Olivier Falorni, l’adversaire de Ségolène Royal aux élections législatives. Mais il est aussi question de la vie professionnelle et privée de la Première dame. On apprend par exemple que Patrick Devedjian, le président du conseil général des Hauts-de-Seine et Valérie Trierweiler auraient « eu une relation intime ».
« Pour l’information des spectateurs, on peut griller le « off » »
Christophe Jakubyszyn, invité sur le plateau du Grand Journal avec sa consoeur, affirme avoir rencontré plusieurs fois Valérie Trierweiler, et affirme que « pour l’information des spectateurs, on peut griller le « off » ».
Alix Bouilhaguet estime pour sa part qu’il s’agit d’« une enquête honnête » sur la Première dame. Elle déclare avoir voulu mettre en lumière « l’ambiguïté qu’il y a entre le pouvoir politique et les journalistes politiques ». « À quel moment on franchit la ligne rouge, c’est très ambigu. Qu’est-ce qui relève de la vie privée, qu’est-ce qui relève de la vie publique ? », s’interroge la journaliste.