La journaliste Audrey Pulvar a annoncé, dimanche 18 novembre, la fin de sa relation avec le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg. Le couple polémique met ainsi fin à plus de trois ans de relation.
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C’est la fin d’un des couples les plus polémiques de France. Dimanche 18 novembre, la journaliste Audrey Pulvar a annoncé la fin du couple qu’elle formait avec le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg.
Une rupture annoncée par SMS
C’est par un SMS, et sans livrer de détails sur les raisons de cette rupture que la journaliste l’a annoncé à l’AFP. Cette dernière a également affirmé qu’elle poursuivrait « tout auteur d’atteinte à sa vie privée ou à celle de ses proches ».
La relation qu’entretenait la journaliste avec le ministre a toujours alimenté la chronique. Après avoir officialisé leur relation, début 2010, Audrey Pulvar a souffert de se voir écartée des médias dans lesquels elle travaillait, en raison de sa proximité de fait avec le Parti socialiste.
Lorsqu’Arnaud Montebourg a annoncé sa candidature à la primaire socialiste, cette dernière a été immédiatement écartée de la chaîne I>Télé. Une décision que regrette Audrey Pulvar qui affirme être journaliste dans l’âme et ne pas perdre son objectivité au contact d’Arnaud Montebourg. Pourtant, le 9 octobre 2011, alors que ce dernier célèbre son score de 17%, celle-ci se montre à ses côtés, sur une scène parisienne.
Une journaliste classée à gauche
A la suite de ce soutien affiché, Audrey Pulvar est écartée de France Inter puis de France 2. Se confiant au quotidien Libération, cette dernière affirme avoir l’impression d’être prise « pour une conne ». « Je suis profondément journaliste. Evidemment, je suis la compagne d’Arnaud Montebourg, mais tout ce qui a trait à cette fonction me donne des boutons. Je ne sais pas être la femme de quelqu’un, » ajoute-t-elle.
Finalement, la journaliste polémique retrouvera le chemin de la presse en juillet lorsque Matthieu Pigasse lui propose de prendre la tête du magazine Inrockuptibles, classé à gauche. Une nouvelle polémique éclate quelques semaines plus tard lorsque la presse révèle que Matthieu Pigasse, un des dirigeants de la banque Lazard, conseille le gouvernement.
