Après une semaine d’avancée du M23 dans les terres de République démocratique du Congo, le secrétaire général des Nations Unies a appelé, dimanche 25 novembre, les rebelles du M23 à déposer les armes et à quitter la ville de Goma, qu’ils ont investi depuis plusieurs jours.
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Une semaine après le lancement de l’offensive du M23, contre l’armée régulière de la République démocratique du Congo, le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a appelé, dimanche 25 novembre le groupe rebelle à rendre les armes et à quitter la ville de Goma, capitale régionale du Nord-Kivu, assiégée depuis le milieu de la semaine.
Ban Ki-moon pour le respect des accords de Kampala
« Le secrétaire général appelle le M23 à déposer immédiatement les armes conformément aux accords conclus à Kampala, et à procéder au retrait immédiat de ses forces de Goma, » a indiqué le porte-parole de Ban Ki-moon dans un communiqué.
« Le secrétaire général encourage les parties à poursuivre le dialogue entre dirigeants de la région des Grands Lacs pour s’attaquer aux causes fondamentales du conflit, » ajoute également le communiqué de presse.
« Le secrétaire général réaffirme son engagement personnel et sa volonté de soutenir ces efforts, » indique encore le porte-parole du secrétaire général des Nations Unies. « Il est aussi déterminé à assurer un ajustement de la présence de l’ONU en République démocratique du Congo pour répondre à l’évolution des problèmes, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité relatives à la République démocratique du Congo. »
Le M23 soutenu par les ambitions du Rwanda
Le Mouvement du 23 mars (M23), composé de soldats déserteurs de l’armée congolaise, s’est formé en avril dernier à la suite de la volonté du président congolais, Joseph Kabila, de les affecter dans une région différente de leur zone d’influence, le Kivu. Les rebelles du M23 accusent Joseph Kabila de ne pas respecter les accords de Kampala, en date du 23 mars 2009, après lesquels ces soldats ont été intégrés à l’armée régulière.
Le Kivu, région située à l’est de la RDC, très riche en minerais, est largement convoitée par les pays limitrophes tels que le Rwanda, le Burundi ou l’Ouganda. Le Rwanda de Paul Kagamé est accusé, notamment par de récents rapports de l’ONU, de soutenir les rebelles du M23 afin d’obtenir, à terme, une autorité sur le Kivu.
