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Barack Obama vs. Mitt Romney: les programmes des candidats

05.11.2012 par La Rédaction
Barack Obama vs. Mitt Romney: les programmes des candidats

Jusqu’au bout, Barack Obama et Mitt Romney ont été au coude à coude selon l’institut de sondage Gallup – à égalité parfaite selon le dernier sondage. Barack Obama, dans lequel perdait d’ailleurs du terrain depuis de nombreuses semaines, comme le montre le tableau ci-dessous, qui résume les intentions de vote sur une période de trois semaines – le dernier sondage « Gallup » date du 28 octobre en raison de l’ouragan Sandy. Derrière les caricatures « Romney est débile et Obama est un bon Ricain à la cool » (merci Les Guignols), intéressons-nous donc au programme politique des deux candidats et comprenons pourquoi les Américains ont choisi la continuité.

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Un peu comme en France au moment du duel entre Nicolas Sarkozy et François Hollande, les deux candidats se déclarent pour un retour des finances publiques à un niveau soutenable de long-terme. Mais démocrates (Obama) et républicains (Romney) sont opposés en ce qui concerne la manière d’arriver à cet objectif : coupes de dépenses et politique de l’offre du côté des républicains, et un mix entre coupes de dépenses, hausse des impôts et politique de la demande côté démocrate. De nombreuses questions entourent ce que l’on appelle la « falaise fiscale » (fiscal cliff), c’est-à-dire l’ensemble des mesures arrivant à échéance le 31 décembre 2012 (allègement d’impôts et de soutien au revenu de certains ménages). Une étude de Natixis recense ces mesures arrivant à expiration, leur coût actuel et la position de chacun des partis sur la prolongation ou l’abrogation de chaque mesure (source: « Elections américaines 2012 : Obama, Romney et la falaise budgétaire » – CIB Natixis #563).

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Que faire des niches fiscales ?

1ère divergence entre Obama et Romney : la prolongation ou non du « Bush tax cuts », un ensemble de mesures adoptées sous la présidence de George W. Bush entre 2001 et 2003 (baisse du taux d’imposition, baisse des impôts sur les plus-values et les dividendes…). Barack Obama souhaite supprimer ces exonérations de taxes sur les hauts revenus ; Mitt Romney souhaite les maintenir. Débat classique gauche/droite sur la taxation des plus riches. En ce qui concerne la taxation des entreprises, Barack Obama désire baisser les impôts sur les petites entreprises en finançant cela par l’arrêt de certaines niches fiscales, alors que Mitt Romney frappe fort, avec un programme « pro-business », avec entre autre une diminution du taux fédéral de taxation des entreprises de 35% à 25% !

En aparté…

Petit aparté : cela ne vous rappelle pas quelqu’un ce « je vais couper les niches fiscales et diminuer les impôts sur les petites entreprises » ? Allez, je vous le donne en mille (au passage, on a bien eu les coupes de niches fiscales, mais on attend toujours cette fameuse diminution des impôts sur les petites entreprises).

Programme de François Hollande – Proposition #3: […] Je mettrai en place trois taux d’imposition différents sur les sociétés : 35% pour les grandes, 30% pour les petites et moyennes, 15% pour les très petites. Chiffrage du projet : « En dix ans, la droite a accordé aux ménages les plus aisés et aux grandes entreprises plus de 50 milliards d’euros de cadeaux fiscaux qui ont creusé la dette et accru les inégalités sans aucun bénéfice pour la croissance et l’emploi. Pour rétablir les finances publiques, j’en annulerai 29 milliards d’euros, équitablement répartis entre les ménages et les entreprises. » 

Moins d’État fédéral

Bref, revenons-en à nos moutons. Au niveau des dépenses publiques, Mitt Romney aspire à une baisse des dépenses fédérales à 20% du PIB au terme de son mandat, contre environ 24% actuellement. Soit une baisse impressionnante d’un point de dépenses publiques fédérales en moins par an (en supposant qu’il n’y ait pas de transfert de budget entre administrations publiques) ! Cela implique donc des coupes massives dans les dépenses non-essentielles, et donc une réduction de la taille de l’appareil étatique (baisse de 10% du nombre d’employés fédéraux, non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux, alignement des salaires et bénéfices du public sur ceux du privé…). Mais en bon républicain, Mitt Romney épargne bien sûr le secteur de la Défense, en annonçant même une hausse des dépenses militaires, avec un montant minimum de dépenses militaires égal à 4% du PIB (contre 2,3% du PIB en France).

Le crédo de Mitt Romney

D’un point de vue économique, le débat est donc assez proche de ce que l’on connaît en France, avec davantage de divergences entre les candidats et une forte « droitisation économique » de Romney. Mais là où cela devient rigolo, c’est en ce qui concerne l’environnement, la santé, la régulation de l’économie, les questions de société… Accrochez-vous bien ! Mitt Romney est donc :

·         Pour l’élimination des réglementations mises en place par Obama sur les émissions de carbone

·         Pour l’abrogation du système de santé mis en place par Obama

·         Pour imposer des sanctions à la Chine pour manipulation de son taux de change

·         Pour abroger la loi de réglementation bancaire Dodd-Franck et la remplacer par une réglementation simplifiée

·         Pour faciliter l’émission de permis d’extraction de gaz de schiste

·         Pour faciliter l’attribution de licences pour construire de nouveaux réacteurs nucléaires

·         Pour limiter le rôle des syndicats

·         Contre l’avortement et le mariage gay

Vous en voulez encore ? L’excellente étude de Natixis résume en un tableau l’ensemble des propositions des deux candidats.

>> Lire la suite de l’article sur le site d’Economie Matin

La Rédaction


Barack Obama États-Unis Finance Fiscalité George W. Bsuh Mitt Romney Programme Social Sociétal
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