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Bonne nouvelle: bientôt un pacemaker sans piles!

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Imaginez un pacemaker qui pourrait se recharger avec les battements de cœur du patient, afin d’éviter les chirurgies douloureuses et coûteuses que nécessitent le changement des piles de l’appareil…

C’est l’idée de chercheurs de l’université du Michigan. Une idée qui viserait à créer un implant pacemaker innovant qui fonctionnerait grâce aux battements de cœur au lieu de batteries remplaçables. Le dispositif pourrait produire dix fois plus d’électricité que nécessaire.

Grâce au principe de piézoélectricité

L’American Heart Association a publié ses travaux lors d’une conférence dimanche 4 novembre à Los Angeles en détaillant le nouveau concept : certains corps ont la propriété de se polariser électriquement sous l’action d’une contrainte mécanique et de fournir un courant électrique. C’est ainsi que les vibrations sonores sont traduites en signaux électriques grâce à un micro. Pour ce nouveau pacemaker, les chercheurs ont enregistré les vibrations induites par les battements du coeur.

Certains matériaux reçoivent mieux cette charge électrique que d’autres, comme les céramiques et les cristaux, dit HowStuffWorks.com. Cette nouvelle technologie pourrait également être utilisée pour d’autres dispositifs médicaux qui ne nécessitent pas beaucoup de puissance pour fonctionner, ajoute l’American Heart Association.

Une révolution pour les patients

Les patients présentant des irrégularités cardiaques ont souvent recours à un pacemaker pour réguler leur rythme cardiaque, en surveillant les impulsions électriques du cœur, et la livraison de petites impulsions pour réguler le rythme du cœur s’il devient irrégulier.

Malheureusement, les pacemakers actuels fonctionnent avec de petites piles qui doivent être chirurgicalement échangées environ tous les cinq à sept ans.

« La plupart des patients sont des enfants qui vivent avec des pacemakers depuis de nombreuses années », a déclaré M. Amin Karamé, l’auteur principal de l’étude, à l’American Heart Association. « Vous pouvez imaginer le nombre d’opérations qui seraient épargnées si cette nouvelle technologie était mise en œuvre. »

GlobalPost / Adaptation Marine Tertrais pour JOLPress

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