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Bien que peu de doutes persistaient sur la future nomination du vice-président chinois Xi Jinping à la tête de la République populaire de Chine, ce dernier a été chargé de la supervision des travaux du XVIIIème Congrès du Parti communiste, qui s’est ouvert jeudi 8 novembre à Pékin.
Xi Jinping en charge des travaux du Congrès
L’actuel président Hu Jintao a prononcé un discours d’introduction, devant 2 270 délégués réunis. Avant de céder sa place à son successeur et comme un discours d’adieu, Hu Jintao, après 10 ans au pouvoir, a appelé le Parti communiste à mettre fin à la corruption qui le ronge et qui pourrait, selon lui, être « fatale » au régime chinois. Hu Jintao a également appelé à plus de démocratie.
Alors que la Chine affronte le Japon, sur la revendication des îles Senkaku, Hu Jintao a appelé à faire de la Chine une « puissance maritime ».
La Chine se doit de « défendre résolument ses droits et ses intérêts maritimes, » a lancé le président chinois.
La corruption pourrait être « fatale » au régime
Durant son discours de 90 minutes, Hu Jintao a ensuite appelé les membres du Parti communiste à plus de transparence, alors que son Premier ministre Wen Jiabao est sous le coup d’une accusation de corruption. Ce dernier aurait amassé une fortune de 2,7 milliards d’euros depuis son accession au pouvoir.
« Si nous échouons à traiter cette question correctement, elle pourra s’avérer fatale, » a déclaré Hu Jintao qui estime que cette question pourrait provoquer « l’effondrement du parti et de l’Etat ».
Plus de démocratie, plus de croissance
Le président chinois s’est ensuite prononcé en faveur de réformes politiques. « La réforme de la structure politique est une part importante des réformes globales de la Chine, » a-t-il déclaré, appelant à « attacher plus d’importance à l’amélioration du système démocratique ».
En termes d’économie, et face à une croissance économique en baisse, Hu Jintao a appelé à la création d’un « nouveau modèle de croissance ».