À l’occasion de sa première conférence de presse à l’Élysée, François Hollande a abordé le sujet syrien, deux jours après la formation d’une « coalition nationale ». Le président français a accordé tout son soutien à l’opposition syrienne et a envisagé l’envoi d’armes aux rebelles.
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Après une première reconnaissance de Laurent Fabius, François Hollande a accordé tout son soutien, mardi 13 novembre, à l’occasion de la conférence de presse de l’Élysée, à la nouvelle « coalition nationale » syrienne.
« La seule représentante du peuple syrien »
Le président de la République a ainsi reconnu la nouvelle formation d’opposition syrienne comme « la seule représentante du peuple syrien ». François Hollande a également envisagé que la France fournisse des armes aux forces d’opposition.
« J’annonce que la France reconnaît la coalition nationale syrienne comme la seule représentante du peuple syrien et donc comme le futur gouvernement provisoire de la Syrie démocratique permettant d’en terminer avec le régime de Bachar al-Assad », a-t-il déclaré devant les journalistes réunis à l’Élysée.
La question de la livraison d’armes « va être nécessairement reposée », a-t-il ajouté. « Pas simplement à la France, mais à tous les pays qui reconnaîtront ce gouvernement provisoire, » a-t-il poursuivi.
Pas d’intervention armée, mais une livraison d’armes aux rebelles
Si l’intervention militaire en Syrie est toujours inenvisageable, en raison de l’opposition ferme de la Russie et de la Chine au Conseil de sécurité de l’ONU, François Hollande a estimé que la communauté internationale devrait désormais envisager la création de « zones sanctuarisées ».
« Nous agirons au nom du principe de protection des populations civiles », a affirmé le Président. « Partout où des zones libérées ont pu être constituées et seront sous l’autorité de ce gouvernement [provisoire], elles devront être protégées », a-t-il déclaré.
