François Hollande ne pensait sûrement pas que ces propos « off » confiés à des journalistes seraient révélés dans la presse. Le président français a estimé, alors qu’il se rendait en visite au Liban, que le premier ministre israélien n’a pas « été correct » lors de sa visite en France. Benjamin Netanyahu aurait, selon lui, transformé l’hommage aux victimes de Mohamed Merah en meeting politique.
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Des propos « off » du président français devraient ajouter quelques tensions aux relations franco-israéliennes.
François Hollande se confie à des journalistes
Alors que François Hollande se trouvait dans l’avion qui le menait vers le Liban, à l’occasion d’une visite surprise qui a précédé une autre visite en Arabie Saoudite, le président français aurait jugé « incorrect » le comportement du Premier ministre israélien lors de sa visite en France.
Le 31 octobre et le 1er novembre, Benjamin Netanyahu s’est rendu en France, d’abord à l’Elysée, pour rencontrer François Hollande pour la première fois, puis à Toulouse, lors d’une cérémonie de commémoration des victimes du « tueur au scooter », Mohamed Merah, dans l’école juive Ohr Torah.
Selon les termes du président français, rapportés par le Canard Enchaîné puis confirmés par l’AFP, Benjamin Netanyahu aurait transformé cet hommage aux quatre victimes froidement abattu par Mohamed Merah en un meeting politique.
Benjamin Netanyahu n’a pas été correct, selon les propos de François Hollande
Benjamin Netanyahu « n’a pas été correct, » aurait estimé le chef de l’Etat.
« Comme j’étais là, il a un peu resserré son discours mais ce n’était pas bien de transformer cette cérémonie en meeting électoral, » aurait ajouté François Hollande.
Le Premier ministre israélien est actuellement en campagne pour des élections législatives anticipées qui devraient se dérouler le 22 janvier prochain.
« Le peuple d’Israël vivra »
A l’occasion de cet hommage, François Hollande avait affirmé que « la cause des Juifs » était « une priorité nationale ». Benjamin Netanyahu avait pour sa part déclaré que les Juifs avaient désormais les moyens de se défendre. « Le peuple d’Israël vivra, » avait alors lancé le Premier ministre israélien.
