A l’occasion des cérémonies de commémoration du 11 novembre, le président François Hollande a rendu un hommage tout particulier aux 13 français « morts pour la France » cette année. Le chef de l’Etat a également décoré cinq résistants et déportés de la Seconde Guerre mondiale, de la Légion d’Honneur.
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Pour la première fois de son mandat, François Hollande a rendu hommage aux morts de la Première guerre mondiale, dimanche 11 novembre, à l’occasion du 94ème anniversaire de l’armistice de 1918.
Un hommage aux 13 Français morts cette année
Le président français a également rendu hommage à « tous les morts pour la France », à cette occasion, respectant ainsi une loi voté par son prédécesseur.
Lors de cette cérémonie, François Hollande a déposé une gerbe de fleur sur la tombe du soldat inconnu, au pied de l’Arc de triomphe, entouré de deux enfants de soldats tués cette année, en Afghanistan.
Les noms de 13 militaires français morts depuis le 11 novembre 2011 ont été cités, devant leurs familles réunies avec qui François Hollande s’est brièvement entretenu, à l’issue de cette cérémonie.
Légion d’Honneur pour cinq déportés et résistants de la Seconde Guerre mondiale
Alors que, traditionnellement, son prédécesseur faisait une allocution publique, le 11 novembre, François Hollande a simplement fait une courte déclaration sur France 3.
« Le 11 novembre c’est l’évocation de la Grande Guerre, nous ne devons jamais oublier tous ceux qui se sont sacrifiés […] Beaucoup ont en souvenir ce que leur ont dit leurs parents ou leurs grands-parents, c’est mon cas. Donc nous n’oublierons jamais les soldats de 14-18, » a-t-il déclaré.
Après la remontée des Champs-Elysées et la revue des troupes françaises, le chef de l’Etat s’est dirigé vers l’Elysée, où il a remis les insignes de la Légion d’Honneur à cinq anciens déportés et résistants de la Seconde Guerre mondiale.
« Le devoir de mémoire est pour nous un devoir sacré »
A la suite de cette cérémonie, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault s’est rendu à Rethondes, dans la forêt de Compiègne, à l’endroit même où le maréchal Foch signa l’Armistice, le 11 novembre 1918.
« Le devoir de mémoire est pour nous un devoir sacré. Il est au cœur de notre identité nationale et européenne, il tisse un lien solide entre les générations et il contribue puissamment au rapprochement entre les peuples, » a-t-il alors déclaré dans un discours.
