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Gaza: «Nous ne sommes en sécurité nulle part»

21.11.2012 par La Rédaction

Les habitants de Gaza, retenus captifs par un blocus, disent qu’ils ne se sentent en sécurité nulle part, alors que l’offensive israélienne continue à bombarder la ville. Plus d’une centaine de personnes, y compris des civils, ont déjà trouvé la mort depuis le début des attaques, le 14 novembre.

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Lundi 19 novembre a été l’un des jours les plus meurtriers du conflit. Le nombre de morts causés par l’offensive israélienne dans la bande de Gaza a dépassé les 100 personnes lundi dans la nuit, selon le ministère de la santé de Gaza, rattaché au Hamas, et continue d’enfoncer cette crise qui dure depuis sept jours et ne montre aucun signe de relâche.

Piégés dans Gaza

Les Gazaouis, qui sont pour une majorité pris au piège par le blocus, disent qu’ils ne se sentent en sécurité nulle part, pas même dans leurs propres maisons.

Des avions de guerre israéliens et des hélicoptères de combat naval ont touché des centaines de cibles – y compris des postes de police, des maisons et des voitures qui roulaient – dans la bande de Gaza dimanche soir, et toute la journée de lundi, qui a été l’une des journées les plus meurtrières du conflit jusqu’à présent.

Les militants gazaouis ont tiré plusieurs roquettes sur Israël lundi, mais pas autant que les jours précédents. On ne savait pas si c’était parce que les frappes israéliennes ont réussi à dissuader les militants, ou parce qu’un potentiel cessez-le-feu était en préparation.

« Nous nous sacrifierons pour notre terre »

Des centaines de personnes en deuil ont enterré lundi les victimes d’une frappe aérienne israélienne qui a tué au moins huit membres de la même famille – la famille Al Dalu –, incluant des femmes et des enfants, à Jabalia, un camp de réfugiés dans le nord de la ville de Gaza.

« Nous nous sacrifierons pour notre terre. Nous nous fichons de leurs agressions », disait un Palestinien qui rendait un dernier hommage sur le lieu de sépulture. « Nous devons nous rappeler d’Allah. Nous devons craindre notre Dieu ».

Mais même un enterrement n’est pas un endroit sûr dans cette enclave étroite et bombardée, où les magasins sont fermés et les routes sont désertées par crainte d’attaques.

Alors que des centaines d’hommes portaient sur leurs épaules les corps sans vie et meurtris de deux enfants de la famille Al Dalu, secoués à chaque pas, un raid aérien israélien à proximité a frappé comme un coup de tonnerre la colline du cimetière, projetant une colonne de fumée grise haut dans le ciel.

Plus tard, deux roquettes lancées depuis Gaza contre Israël ont laissé des arcs de fumée blanche et des cris « Allahu akhbar », ou « Dieu est grand », dans leur sillage.

Des femmes et des enfants ont aussi été touchés

Parmi les 109 personnes tuées à ce jour, 26 sont des enfants et 11 sont des femmes, selon des sources médicales. On ne sait pas encore combien de ces victimes sont des combattants. 850 autres personnes sont blessées, dont 280 enfants et 140 femmes.

« Il y avait des enfants dans la maison, ils ne se battaient pas. Pourquoi les ont-ils tués ? », se lamente Kamal Al Dalu, 60 ans, et cousin de l’homme dont toute la famille a été décimée pendant l’attaque. « Même si nous plantions une tente à l’endroit où était la maison, ils nous attaqueraient encore. Ils savent que les gens ici sont des civils ».

L’armée israélienne a déclaré qu’elle faisait tous les efforts possibles pour éviter les victimes civiles.

L’armée israélienne élargit les frappes

Mais après avoir touché 1350 cibles à travers Gaza depuis que l’offensive a commencé le 14 novembre, l’opération a commencé à s’élargir et à toucher des bâtiments civils et administratifs, dont le bureau du Premier ministre.

Lundi après-midi, une attaque de roquette israélienne a frappé pour la seconde fois le bâtiment Al Shorouk, au cœur de la ville de Gaza. Le bâtiment abritait un bon nombre d’équipements médiatiques.

La porte-parole de l’armée israélienne, Avital Leibovich, a déclaré que l’attaque ciblait les responsables du groupe militant, le « Jihad Islamique ». La station de radio du groupe, Al Quds Radio, a annoncé plus tard que le chef des communications, Ramzy Harb, avait été tué dans l’explosion.

Mais pour toute la technologie militaire, le coût humain des opérations israéliennes ne cesse de grimper, alors même que l’Égypte essaie de négocier un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, qui dirige la bande de Gaza.

Les parcelles de terre habitées au nord de la ville de Gaza, et les terres agricoles parsemées de villages à l’Est, sont les premières victimes de l’agression. Les attaques tombent quasiment toutes les minutes, selon les habitants.

Les Palestiniens craignent une augmentation des attaques israéliennes

À Deir Al Balah, petite ville et camp de réfugiés au sud de la ville de Gaza, les habitants racontent que, samedi matin [17 novembre], ils ont sorti Raed Ibrahim Abu Amra, 35 ans, sa femme, Islam Abu Amra, et leur fils, de dessous les décombres de leur maison qui s’était effondrée et avait été recouverte de sable après un raid aérien sur un terrain vague à proximité. Ils étaient blessés, mais ont survécu.

À l’hôpital Al Shifa à Gaza, Kafeh Thaer, 17 ans, a eu du mal à reprendre son souffle après avoir fait une importante crise d’angoisse. Elle a commencé à paniquer après l’effondrement de la maison de son voisin suite à l’attaque d’un avion de chasse israélien, dans l’Est de la bande de Gaza, lundi matin. Sa mère lui serrait la main pendant que les médecins essayaient tant bien que mal de l’aider.

« La majorité des cas que nous recevons sont des fractures, ou un traumatisme [interne] à cause des éclats d’obus », a déclaré Hammam Alloh, un infirmier d’Al Shifa.

Alors même que les blessés étaient transportés à l’hôpital lundi soir, l’explosion d’une attaque israélienne voisine secouait le quartier, signe que d’autres victimes étaient susceptibles d’arriver.

« Aujourd’hui, ils ont emmené deux membres de notre famille [dans la tombe] », a déclaré Abdul Aziz Ibrahim Bashir, un ancien du village de Deir Al Balah. « Demain, peut-être qu’ils me prendront. Il n’y a aucun endroit sûr. Sommes-nous en sécurité ici ? ».

GlobalPost / Adaptation Anaïs Lefébure pour JOL Press

> Retour au dossier : Opération « Pillar of Defense» : une semaine sous les bombes

La Rédaction


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