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Guerre à l’UMP: vers un nouveau scrutin?

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La guerre des chefs se poursuit et fait rage à l’UMP, apportant chaque jour son lot de rebondissements et de nouvelles déclarations.

François Fillon fait appel à la justice

Alors que les derniers espoirs résidaient, lundi 26 novembre, dans la décision de la commission des recours, celle-ci a finalement confirmé, en fin d’après-midi, la victoire de Jean-François Copé. Une victoire immédiatement refusée par son adversaire François Fillon qui a estimé que Jean-François Copé était « illégitime » et « avait fait un coup de force ».

Mardi 27 novembre, François Fillon réunit donc tous ses proches pour élaborer la suite de la stratégie, une stratégie qui vise, selon son camp, à rétablir la vérité.

Pour cela, l’ancien Premier ministre n’a jamais fermé la porte de la justice, il a d’ailleurs déposé un référé dans la journée de lundi. Ainsi, un huissier mandaté par le Tribunal de grande instance (TGI) s’est rendu au siège de l’UMP afin de mettre le matériel électoral sous scellés, précaution qui avait déjà été prise.

Vers un nouveau vote ?

François Fillon s’est également entretenu avec Nicolas Sarkozy, lundi 26 novembre. À l’occasion d’un déjeuner, l’ancien président a également déconseillé l’option juridique de cette bataille mais a encouragé son ancien Premier ministre à réfléchir à la tenue de nouvelles élections.

Cette solution semble également recueillir les voix des électeurs de l’UMP, puisque dans un sondage Ifop publié dimanche 25 novembre pour le JDD, 67% des sympathisants UMP seraient favorables à un nouveau vote.

Cette éventualité a été rejetée par Jean-François Copé. Interrogé sur RMC et BFMTV, le président annoncé de l’UMP a affirmé que cette décision n’était « pas responsable ».

« Quand il y a des fraudes sur une part infime de l’électorat, on ne va pas demander à tout le monde de revoter », a-t-il déclaré.

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