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Les adhérents de l’UMP étaient appelés aux urnes, dimanche 19 novembre, afin de départager les deux candidats à la présidence, François Fillon et Jean-François Copé.
Fraudes et recomptes des voix
Finalement, quelques heures plus tard, il semblerait que la commission électorale du parti soit incapable de savoir qui des deux candidats a remporté la majorité des voix des 300 000 adhérents qui se sont déplacés dans la journée.
Longue soirée pour les deux candidats qui se sont, tour à tour, déclarés en avance d’une poignée de voix sur leur adversaire, avant de dénoncer des fraudes et d’exiger un recompte des voix. Jean-François Copé, lors d’une déclaration, a annoncé avoir recueilli quelques 1000 voix d’avance, tandis que François Fillon revendique être vainqueur avec plus de 200 voix.
Les travaux de la Commission électorale devraient reprendre à 10 heures
La Commission d’organisation et de contrôle des opérations électorales de l’UMP (Cocoe) a stoppé ses travaux aux alentours de 4 heures du matin en affirmant se trouver dans l’incapacité de départager les deux candidats. « Il nous manque les procès-verbaux de 50% des départements. Nous sommes dans l’incapacité de dire qui a gagné », a déclaré le président de la Cocoe, Patrice Gélard, au milieu de la nuit. Les travaux des membres de la commission devraient reprendre vers 10 heures.
Cette nuit, vers 3 heures du matin, François Fillon est arrivé au siège du l’UMP, dans le XVème arrondissement de Paris. Devant la presse, ce dernier a déclaré : « Notre formation politique est dans l’incapacité de donner un résultat. C’est un dysfonctionnement majeur qui fait peser un doute très important sur cette élection. J’en suis extrêmement choqué. Nous allons reprendre les travaux ce matin, mais en tout cas, personne ne peut aujourd’hui se prévaloir d’être élu à la présidence de l’UMP tant que la commission n’a pas validé les résultats et elle est loin de le faire. »