Les mouvements islamistes de la bande de Gaza ont déclaré lundi 12 novembre être prêts à une trêve si Israël cessait « son agression ». Quelques heures plus tard, l’armée israélienne a mené plusieurs raids sur le territoire palestinien. Les violences pourraient encore s’intensifier.
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La bande de Gaza a dit vouloir une trêve avec Israël, lundi 12 novembre au soir, quelques heures avant qu’Israël ne mène trois raids aériens sur le territoire palestinien.
Les mouvements islamistes prêts à une trêve
« Les mouvements islamiques et nationalistes palestiniens confirment que la réponse de la résistance dépend de la poursuite de l’agression sioniste contre notre peuple », a ainsi indiqué le porte-parole du Hamas lors d’une conférence de presse, s’adressant également au nom du Jihad islamique.
« Les mouvements confirment aussi qu’ils ont un droit de résister contre l’occupant et de faire face à toute agression par tous les moyens de la résistance », a-t-il ajouté.
Quelques heures plus tard, l’armée israélienne a lancé trois raids contre la Bande de Gaza, sans faire ni de morts, ni de blessés. Une information confirmée par l’armée qui a déclaré avoir visé un dépôt d’armes et deux sites de lancement de roquettes.
Israël est également la cible de nombreux tirs de roquettes, depuis plusieurs semaines, tirs revendiqués, pour la plupart, par les Brigades Al-Qods, branche armée du Jihad islamique.
Les attaques vont s’intensifier
Dans la soirée de lundi 12 novembre, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’est entretenu avec son ministre de la Défense, Ehud Barak, ainsi qu’avec son chef d’état-major, Benny Gantz.
À l’issue de cette réunion, Ehud Barak a publié un communiqué dans lequel il assure que « les opérations en cours contre le Hamas et les organisations terroristes à Gaza (vont) sûrement s’intensifier ».
Un devoir de protection des citoyens
Dans la journée de lundi, Benjamin Netanyahu avait conduit plusieurs diplomates étrangers à Ashkelon, une ville du sud du pays, régulièrement la cible de roquettes palestiniennes.
« Le monde doit comprendre qu’Israël a le droit absolu et l’obligation de protéger ses citoyens. Nous ne resterons pas les bras croisés devant ces attaques répétées, quasi-quotidiennes, » avait alors déclaré le Premier ministre.
