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J-F Copé appelle au rassemblement, F. Fillon parle de fracture

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Après de nombreuses heures de suspense, Jean-François Copé a finalement été élu à la présidence de l’UMP. Une victoire de justesse puisque Jean-François Copé a été déclaré vainqueur avec  50,0.3% des voix contre 49,97% pour François Fillon, soit une avance de 98 voix sur les 175 000 exprimées.

« Mes mains et mes bras sont grands ouverts »

Les deux candidats se sont exprimés, quelques minutes après la victoire de l’actuel secrétaire général de l’UMP, si dans le camp du vainqueur, l’ambiance est au rassemblement, François Fillon a montré beaucoup d’aigreur dans sa courte déclaration.

Dans une courte déclaration, le maire de Meaux a annoncé avoir téléphoné à François Fillon pour l’inviter à le « rejoindre ».

« Je lui propose ainsi qu’à toutes celles et ceux qui ne m’ont pas apporté leur soutien dans cette campagne. Je le dis à nouveau, mes mains et mes bras sont grands ouverts, il est temps maintenant que la période électorale soit derrière vous et que s’ouvre, à compter de demain matin, le temps du travail, » a déclaré Jean-François Copé depuis son QG de campagne.

« Je pense à Nicolas Sarkozy dont j’ai dit combien je lui étais fidèle. J’ai aussi une pensée pour Jacques Chirac, cette fois plus personnelle, » a confié Jean-François Copé.

« Il est normal que les périodes électorales fassent l’objet de tensions, […] mais ce qui nous rassemble est infiniment supérieur à ce qui nous divise, » a ajouté le nouveau président de l’UMP.

Une « fracture politique et morale »

Face à cette tentative de rassemblement, François Fillon a répondu par la rancœur, lors d’une brève allocution prononcée depuis son QG de campagne, vers 23 heures.

Dans un discours de 58 secondes, François Fillon a annoncé avoir « pris acte de cette élection ». « La vérité m’oblige à dire que j’aurais préféré m’en satisfaire, » a ensuite lancé l’ancien Premier ministre.

François Fillon a également vivement critiqué l’organisation du scrutin. « Les méthodes qui s’y sont déployées ne rencontrent de ma part aucune approbation, » a-t-il déclaré, ajoutant « mais au-delà des nombreuses irrégularités de ce scrutin que j’aurais pu contester, ce qui me frappe surtout ce soir, c’est que la fracture qui traverse notre camp politique est désormais manifeste. »

« Cette fracture est à la fois politique et morale, » a estimé François Fillon qui a déclaré qu’il « fera connaître dans les jours qui viennent les formes que prendra pour l’avenir son engagement politique. »

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