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Joël Dicker remporte le Goncourt des Lycéens

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Créé en 1988 par la Fnac, en collaboration avec le rectorat de Rennes et l’Académie Goncourt, le prix Goncourt des lycéens est décerné chaque année à Rennes.

Onze romans en lice, cinq finalistes

Depuis la rentrée scolaire, 46 classes de lycées ont décortiqué onze romans choisis par les académiciens Goncourt.  

Les jurys régionaux de lycéens ont désignés mardi 13 novembre le nom des cinq finalistes pour le prix : Gwenaëlle Aubry pour son œuvre Partages (Mercure de France), Joël Dicker pour son roman noir de 700 pages La vérité sur l’affaire Harry Quebert (Fallois), Jérôme Ferrari sacré par le prestigieux prix Goncourt pour Le sermon sur la chute de Rome (Actes Sud), Linda Lê pour Lame de fond (Bourgois) et Joy Sorman pour Comme une bête (Gallimard).

« Les lycéens ont pris de plus en plus d’autonomie par rapport au Goncourt, avec une vraie envie de se démarquer de ce qu’ils appellent le Goncourt des « vieux », explique Elisabeth Trétiack-Franck, chargée de communication du prix, au quotidien Ouest-France.

Joël Dicker, lauréat du prix Goncourt des Lycéens

Jeudi 15 novembre, 13 lycéens délégués par leurs régions se sont réunis à Rennes pour délibérer et désigner le lauréat du Goncourt des Lycéens, en présence des écrivains Pierre Assouline et Carole Martinez, couronnée en 2011 pour son roman Du domaine des murmures. C’est Joël Dicker, jeune auteur suisse de 27 ans, qui a été couronné pour son deuxième roman intitulé La vérité sur l’affaire Harry Quebert (aux Editions Fallois), un thriller de 700 pages, véritable peinture de la société américaine contemporaine.

L’histoire est celle de Marcus Goldman, un jeune écrivain new-yorkais à succès en panne d’inspiration. Agents, éditeurs, public : tous le pressent de livrer un nouveau roman. Un évènement le sort de sa tropeur. Son ancien professeur et mentorHarry Quebert, est accusé du meurtre de Nola, trente ans plus tôt. Marcus décide alors de mener sa contre-enquête,  pour aider son ami bien sûr, mais également pour relancer sa carrière d’écrivain…

L’auteur se verra remettre le prix dans la soirée à Paris par le ministre de l’Éducation nationaleVincent Peillon.

Un prix qui booste les ventes 

Comme les autres prix littéraires, la récompense à d’importantes retombées médiatiques, qui boostent les ventes. Selon l’institut GfK, 132 000 exemplaires en moyenne ont été vendus entre 2005 à 2010 pour le livre lauréat. Pour Elisabeth Trétiack-Franck ce prix « représente un apport énorme dans un contexte de crise de l’édition ».

Lancement de l’édition 2012 au mois de septembre :

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