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La Cocoe, le fiasco d’une commission électorale fantoche

19.11.2012 par La Rédaction

C’est l’acronyme du jour – et sans doute, parions-le, de la semaine -, « Cocoe » pour commission d’organisation et de contrôle des opérations électorales de l’UMP. Assez discrète tout au long des quatre mois de campagne pour la présidence du principal parti de l’opposition, cette structure interne est en première ligne dans la résolution de l’imbroglio né du scrutin du 18 novembre. Des erreurs ont-elles été commises ? Cette commission a-t-elle été contournée volontairement ?

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Depuis que Jean-François Copé et François Fillon ont tous les deux revendiqué la victoire de l’élection à la présidence de l’UMP, c’est à la Cocoe qu’il appartient de résoudre la crise, et en premier lieu de juger du bon déroulement du scrutin et de recompter les suffrages.

Après avoir interrompu ses opérations vers 1h lundi 19 novembre au matin, la commission interne, présidée par le sénateur de Seine-Maritime, Patrice Gélard, a repris ses opérations de recomptage vers 10h. Chaque département est traité « dans l’ordre d’arrivée », a déclaré le président.

L’impression est très nette, c’est celle d’une certaine inefficacité et, sans doute, d’un manque d’autorité.

Une instance statutaire

Le fonctionnement de la Commission d’organisation et de contrôle des opérations électorales de l’UMP est prévu par les statuts de l’UMP. Sa principale mission consiste à organiser et vérifier les modalités des opérations de vote interne, et en particulier pour l’élection à la présidence du mouvement.

Élue le 11 décembre 2010 par le Conseil national du parti pour un mandat de trois ans, la Cocoe est composée de neuf membres élus et elle est donc présidée par un sénateur de Seine-Maritime, âgé de 74 ans, Patrice Gélard.

La supervision des élections

Discrète sur la scène médiatique, la Cocoe s’est pour autant retrouvée en première ligne, sur le front interne, tout au long du processus électoral en cours.

C’est cette commission qui avait arrêté les modalités de l’élection en publiant en juillet un guide électoral dédié au congrès du 18 novembre – puisque cette élection était en fait, statutairement, un congrès.

C’est la Cocoe qui, le 18 septembre, a procédé à la validation des candidatures à la présidence – et aux 7924 parrainages d’adhérents requis, soit 3% du corps électoral) mais aussi des « motions » en lice pour la reconnaissance des courants du parti.

Les candidatures de Jean-François Copé et François Fillon avaient été officiellement acceptées, celles de Nathalie Kosciusko-Morizet, Bruno le Maire et Henri Guaino, rejetées faute d’avoir remis dans le temps imparti les parrainages requis.

Parallèlement, la Cocoe a validé six « motions » – Humaniste, Droite forte, Droite sociale, Gaullistes, Droite populaire et Boîte à idées.

Tout au long de la campagne, la commission a été en contact permanent avec  des « référents » des candidats. Par ailleurs, cinq de ses membres – qui avaient pris parti pour l’un des deux candidats à la présidence – s’étaient mis en retrait.

Le secrétaire de la commission licencié en octobre

Un signe qui aurait pu, ou dû, alerter… Moins d’un mois avant l’élection-congrès, David Biroste, responsable juridique du parti depuis sa nomination par Xavier Bertrand en 2010, chargé parallèlement du secrétariat de la commission, a été licencié. Une histoire de réglement de compte forcément politique autour de l’utilisation du terme « sarkozyste ».

Un signe qui ne trompait pas, celui d’un malaise croissant au sein de la machine UMP. Cette machine UMP qui semble précisément s’être emballé par la perspective d’un scrutin plus serré qu’initialement envisagé.

La Cocoe montre ses limites et souffre sans doute du manque d’autorité de son président, Patrice Gélard.

La Rédaction


Bruno Le Maire Cocoe Commission d’organisation et de contrôle des opérations électorales de l’UMP Droite France François Fillon Henri Guaino Nathalie Kosciusko-Morizet UMP
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