[image:1,l]
L’incroyable épopée de Patrick Deville récompensée par le prix Femina
Patrick Deville a été couronné lundi 5 novembre par le prix Femina pour son roman Peste & Choléra (aux Editions Seuil). Primé par le prix Fnac, favori du prestigieux Goncourt et sélectionné pour les prix Renaudot et Médicis, Patrick Deville a été « plébiscité puisqu’il a eu dix voix » sur douze au premier tour, a souligné Paula Jacques, un des membres du jury, avant d’ajouter : « Il a réussi à camper magnifiquement ce personnage inquiet (Alexandre Yersin) qui incarne aussi l’idée que le progrès est en marche : on va découvrir le virus de la peste, on va combattre les maladies endémiques et, en même temps l’Europe est dévorée par la peste du nazisme ». Dans son roman, Patrick Deville a choisi de relater l’incroyable histoire d’un jeune chercheur suisse, Alexandre Yersin, parti au bout du monde pour découvrir le bacille de la peste.
Le prix Femina étranger a quant à lui été décerné à l’auteure américaine d’origine japonaise Julie Otsuka qui s’inspire aussi d’une histoire vraie dans Certaines n’avaient jamais vu la mer (Phébus) et raconte l’exil de milliers de Japonaises en Californie au début du XXe siècle.
Six romans français, six romans étrangers et six essais en lice pour le prix Médicis
Mardi 6 novembre, le prix Médicis sera décerné à un roman français (parmi six, dont Oh… (Gallimard) de Philippe Djian), à un roman étranger (sur six lauréats) et à un essai (sur six). Une première pour l’auteur de 37°2 le matin qui n’a jamais participé au marathon littéraire d’automne, et pourrait voir son œuvre récompensée, tout comme Abdellah Taïa, Marocain d’expression française, le Belge Patrick Roegiers, Emmanuelle Pireyre et Leslie Kaplan.
Parmi les romans étrangers, concourent Salman Rushdie, avec Joseph Anton (Plon) et l’Allemand Ferdinand von Schirach, avec Coupables (Gallimard), deux écrivains à suivre.
Prix Goncourt et Renaudot : la consécration pour tout auteur
Grand rendez-vous de la semaine littéraire, le Goncourt et le Renaudot seront décernés mercredi 7 novembre, chez Drouant, vers 13h. Parmi les candidats, figurent Patrick Deville, Jérôme Ferrari, Linda Lê et le Suisse Joël Dicker, ce dernier déjà couronné du Grand prix du roman de l’Académie française pour son roman noir La vérité sur l’affaire Harry Quebert.
Quant au Renaudot, le nom de l’auteur Greco-Français, Vassilis Alexakis, se dégage des autres écrivains avec L’Enfant grec (Stock).
Jeudi 8 novembre, le prix Décembre clôturera le bal littéraire d’automne, en récompensant peut-être Christine Angot pour son audacieux roman intitulé Semaine de vacances (Flammarion).