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La zone euro entre officiellement en récession, la France résiste

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-0,2% au deuxième trimestre et -0,1% au troisième trimestre. D’après les chiffres publiés jeudi 15 novembre par Eurostat, la zone euro est officiellement en récession. Pour sa part, l’Union européenne à 27 conserve un Produit Intérieur Brut positif en progression de 0,1%. En rythme annuel, la croissance de la zone euro régresse de 0,6% contre 0,4% pour les 27.

Un pessimisme de circonstance

Selon la BCE, le recul du PIB en 2012 est désormais estimé à 0,5% pour la zone euro, contre les -0,3% attendus jusque-là. En 2013, la croissance attendue ne serait plus que de 0,3% contre +0,6% auparavant.

Ces estimations se situent à l’intérieur des fourchettes publiées dans les projections mais se rapprochent des limites basses pour 2012. En matière de chômage, les prévisions sont plus mauvaises aussi : un taux de 11,3% serait atteint en zone euro fin 2012, puis 11,6% en 2013 avant une légère baisse en 2014 à 11,2%.  

La France et l’Allemagne résistent

D’un État membre de la zone euro à l’autre, les situations sont différentes.

La France a étonné en annonçant sur la période une progression de son PIB de 0,2%, tandis qu’en Allemagne, le ralentissement de l’activité se confirme avec PIB qui progresse, là aussi, de 0,2%.

La mauvaise surprise est venue des Pays-Bas, où le PIB s’est contracté de 1,1%. En rythme annuel, le PIB néerlandais se replie désormais de 1,6%.

Des nouvelles rassurantes pour l’Espagne et l’Italie

La baisse de l’économie italienne – de 0,2% – est moins forte qu’attendu et le pays pourrait se rapprocher d’une sortie de la récession à laquelle il est confronté depuis 2011. En rythme annuel, le PIB de l’Italie affiche un recul de 2,4%.

Un constat proche en Espagne, où le PIB n’a reculé « que » de 0,3% au troisième trimestre contre 0,4% au deuxième trimestre. En rythme annuel, sur le troisième trimestre, le PIB est en repli de 1,6% selon l’Institut national de la statistique (Ine), se rapprochant de l’objectif fixé par le gouvernement de -1,5% à la fin de l’année.

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