La parution de l’autobiographie posthume de Jean-Luc Delarue est prévue le 5 décembre, mais l’ancienne compagne de l’animateur, Elisabeth Bost, a mis en demeure les éditions de l’Archipel de « stopper sans délai la publication »…
[image:1,l]
Cette autobiographie, Jean-Luc Delarue l’avait entamée en 2007, et il y aurait travaillée jusqu’à quelques semaines avant sa mort. Le titre : Carnets intimes.
Trois ans de travail
« Il a travaillé pendant trois ans sur l’écriture de cette autobiographie, il a signé un contrat d’édition, c’est un projet qui lui tenait à cœur. Il n’y a aucune raison pour qu’une personne extérieure à ce projet s’y oppose », a indiqué Jean-Daniel Belfond, PDG des éditions l’Archipel.
L’animateur-producteur, en 240 pages, évoque les « combats, les échecs, les réussites, les addictions et la rédemption ».
« Il y a deux ans, j’ai voulu écrire un livre qui racontait mon histoire. Un livre qui racontait mon jeune âge », confiait en mars 2011, au sujet de cette autobiographie attendue, Jean-Luc Delarue à la journaliste Marie Bernard, auteure de Dernières Confessions, un autre ouvrage consacré à l’animateur phare des années 1990, et paru le 15 novembre aux Editions du Moment.
Il souhaitait que l’ouvrage soit publié
À son décès, « le livre était pratiquement terminé », a précisé l’éditeur, dans un entretien à Livres-Hebdo, soulignant que Jean-Luc Delarue « y avait travaillé jusque quelques jours avant sa mort » et qu’il « avait dit à Anissa qu’il voulait absolument qu’il soit publié ».
L’éditeur a repris contact avec Anissa, sa veuve, qu’il avait épousé en mai dernier, et elle lui a remis le texte tel qu’il l’avait laissé.
La mise en demeure d’Elisabeth Bost
L’ancienne compagne de Jean-Luc Delarue, Elisabeth Bost, s’oppose à la publication de cet ouvrage. Elle serait prête si besoin à engager en référé une action en justice visant à empêcher la publication de ces Carnets intimes.
Les éditions l’Archipel se déclarent étonnées que « la liberté d’expression, érigée en principe constitutionnel, puisse être ainsi niée et menacée », et qu’ « une personne n’ayant pas eu accès au livre, et n’en connaissant donc pas le contenu, veuille priver le public de son droit légitime à l’information ».