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Le diabète, cette maladie avec laquelle on apprend à vivre

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L’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit le diabète comme une maladie chronique qui apparaît lorsque le pancréas ne produit pas suffisamment d’insuline ou que l’organisme n’utilise pas correctement l’insuline qu’il produit. L’insuline est une hormone qui régule la concentration de sucre dans le sang.

L’hyperglycémie, ou concentration sanguine élevée de sucre, est un effet fréquent du diabète non contrôlé qui conduit, avec le temps, à des atteintes graves de nombreux systèmes organiques et plus particulièrement des nerfs et des vaisseaux sanguins.

Quelques éléments sur la maladie

347 millions de personnes sont diabétiques dans le monde.

En 2004, le diabète a tué environ 3,4 millions de personnes. Le risque général de décès chez les diabétiques est au minimum deux fois plus important que chez les personnes qui n’ont pas de diabète. Selon les projections de l’OMS, le nombre de décès par diabète va doubler entre 2005 et 2030.

Si le diabète est la première cause de cécité, de dialyse et d’amputation, il augmente aussi et surtout le risque de cardiopathie et d’accident vasculaire cérébral. 50% des diabétiques meurent d’une maladie cardio-vasculaire.

Plus de 80% des décès par diabète se produisent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire.

Un régime alimentaire sain, une activité physique régulière, le maintien d’un poids normal et l’arrêt du tabac permettent de prévenir ou de retarder l’apparition du diabète de type 2. Le diabète de type 2 est le plus fréquent. Il affecte majoritairement les personnes en surpoids, mais les symptômes apparaissent plus lentement, tout au long de la vie.

Le diabète de type 1 ne représente que 10% des cas de diabète, mais c’est le plus grave. Il atteint le pancréas et se révèle souvent dès l’enfance.

« Actuellement, on ne sait pas guérir les deux types de diabète. On sait très bien les soigner, mais on ne sait pas encore les guérir. Il y a beaucoup de recherches actives dans ce sens, avec beaucoup de pistes très intéressantes. On a beaucoup d’espoir pour l’avenir », expliquait le docteur Roxane Ducloux, diabétologue à l’hôpital européen Georges Pompidou, sur France 5 en mai 2011. Mais où en sont les dernières avancées ?

Un patch sous la peau, à la place de la piqûre d’insuline

Un diabétique de type 1 doit s’injecter tous les jours une dose d’insuline par piqûre, car les anticorps détruisent les cellules du pancréas productrices d’insuline, l’hormone chargée d’absorber le glucose.

Or une étude clinique est actuellement en cours sur quinze patients aux cliniques Saint-Luc (UCL) de Bruxelles qui cherche à mettre au point une transplantation de cellules qui ont été détruites chez les malades. L’idée serait d’extraire du pancréas d’un donneur des îlots de Langerhans, des grappes de cellules qui produisent l’insuline. Ces grappes de cellules seraient emprisonnées dans un patch qui, lui, est placé sous la peau du malade. Si cette greffe de médicament en est encore en phase d’essai clinique, elle n’en demeure pas moins un bel espoir pour les diabétiques de type 1.

Les vertus du thé vert contre la glycémie

Une étude de scientifiques de Penn State, publiée dans la revue Molecular Nutrition and Food Research révèle que le thé vert pourrait contribuer à réduire les pics de glycémie. La glycémie est la concentration de glucose dans le sang.

Les chercheurs ont fait leurs expérimentations sur des souris nourries avec cet antioxydant présent dans le thé vert, l’épigallocatéchine-3-gallate (EGCG) et de l’amidon de maïs. Les résultats on prouvé que les souris soumises à ce régime avait un taux de glycémie 50% inférieur que celui des autres souris. La dose reviendrait à une tasse et demi de thé vert pour l’homme.

Et selon des chercheurs suisses, c’est le thé noir qui pourrait prévenir l’apparition d’un diabète de type 2. Cette étude menée dans cinquante pays et publiée dans le British Medical Journal est une bonne nouvelle quand on sait que le nombre de diabétiques de type 2 a été multiplié par six dans le monde au cours des dernières décennies.

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